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Critique de florencem
Le résumé était alléchant, la couverture intrigante, et pourtant je n'ai pas du tout accroché. J'ai pourtant laissé sa chance au roman, en poussant la lecture jusqu'au bout, mais il n'y a pas du de déclic, et même les derniers instants de ce premier tome n'auront pas assez titillé ma curiosité pour que je tente l'aventure avec le deuxième volume de la trilogie...
Nous rencontrons donc Chess, Emma et Finn, trois frères et soeurs vivant avec leur mère depuis le décès de leur père. A première vue, leur vie est tout à fait normale, et on voit combien la famille est soudée avec leurs petites routines. Jusqu'au jour où des enfants portant le même nom et ayant le même âge que la fratrie Greystone disparaissent. Une coïncidence plus qu'étrange qui semble beaucoup chambouler la mère de nos héros... Et si le kidnapping n'était pas une coïncidence après tout...
Le début du roman commençait plutôt bien. Au premier abord, on s'attache plutôt vite aux personnages. le côté soudé et aimant est tout ce que j'adore et l'élément déclencheur vient aussi assez rapidement. Je m'étais alors dit que La disparition des enfants Greystone allait être une lecture plutôt sympathique... mais ensuite... c'est parti en totale cacahuètes pour moi.
Si vous lisez mes chroniques depuis un moment, vous savez que je suis le genre de lecteur qui a besoin de sentir une connexion avec les héros. Je ne demande pas une ressemblance, mais que les personnages soient assez attachants pour que l'on ressent une empathie envers eux. Cette empathie a bien été là au début, mais peu à peu, j'ai trouvé nos héros assez agaçants. Finn est un enfant gâté qui fait comme il l'entend et personne ne dit rien. Emme pique des crises de colère, Chess bascule entre le petit garçon apeuré et l'adolescent mature s'imaginant entretemps pas mal de choses, Kate n'a absolument pas un comportement cohérent ou alors dans l'exagération... tout comme les autres adultes. Bref... J'ai vite déchanté et j'ai fini par trouver ce petit monde trop larmoyant et trop énervant.
L'intrigue aussi a quelque chose d'étrange. Je ne sais pas si c'est le fait que l'auteur ne prenne pas assez de temps pour développer son concept, mais j'avoue avoir eu du mal à comprendre où elle voulait en venir. Il faut bien passer la moitié du tome avant d'avoir un indice, et tout tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Je n'ai pas cru à ce qu'il se passait. L'exploitation de la partie "fantastique" qui est pour moi de la science-fiction d'ailleurs est trop floue. On nous projette dans un univers avec ses codes, et on se sent comme Alice débarquant au pays des merveilles. le côté déstabilisant était peut-être voulu mais pour moi, pas maîtrisé. Et c'est dommage parce que le concept aurait pu être super intéressant. Donc c'est frustrant à souhait.
Autre partie frustrante : la partie cryptage / décodage. Emma nous est vendue comme étant un crac des mathématiques, et leur mère leur laisse un code à déchiffrer. A aucun moment, le lecteur n'est immergé dans cette recherche. On ne voit pas la lettre, on ne nous permet pas de voir le décryptage en action. Et franchement, je pense que cela aurait donné tellement plus de peps au roman, de vraiment nous faire entrer dans le jeu et d'inclure le lecteur encore plus.
La fin me semble aussi peu crédible et j'ai du mal à voir comment les héros vont pouvoir poursuivre. Nos héros ont entre 8 et 13 ans, et ils sont confrontés à une situation très délicate sans aucun support. Sans compter qu'au final, ils n'ont quasiment rien à se mettre sous la dent pour comprendre tout ce qu'il se passe. J'aurais vraiment aimé voir plus de profondeur et d'exploitation, notamment avec le passé de Kate. C'est dommage, mais je ne poursuivrais pas. Bonne chance à nos petits héros.
Nous rencontrons donc Chess, Emma et Finn, trois frères et soeurs vivant avec leur mère depuis le décès de leur père. A première vue, leur vie est tout à fait normale, et on voit combien la famille est soudée avec leurs petites routines. Jusqu'au jour où des enfants portant le même nom et ayant le même âge que la fratrie Greystone disparaissent. Une coïncidence plus qu'étrange qui semble beaucoup chambouler la mère de nos héros... Et si le kidnapping n'était pas une coïncidence après tout...
Le début du roman commençait plutôt bien. Au premier abord, on s'attache plutôt vite aux personnages. le côté soudé et aimant est tout ce que j'adore et l'élément déclencheur vient aussi assez rapidement. Je m'étais alors dit que La disparition des enfants Greystone allait être une lecture plutôt sympathique... mais ensuite... c'est parti en totale cacahuètes pour moi.
Si vous lisez mes chroniques depuis un moment, vous savez que je suis le genre de lecteur qui a besoin de sentir une connexion avec les héros. Je ne demande pas une ressemblance, mais que les personnages soient assez attachants pour que l'on ressent une empathie envers eux. Cette empathie a bien été là au début, mais peu à peu, j'ai trouvé nos héros assez agaçants. Finn est un enfant gâté qui fait comme il l'entend et personne ne dit rien. Emme pique des crises de colère, Chess bascule entre le petit garçon apeuré et l'adolescent mature s'imaginant entretemps pas mal de choses, Kate n'a absolument pas un comportement cohérent ou alors dans l'exagération... tout comme les autres adultes. Bref... J'ai vite déchanté et j'ai fini par trouver ce petit monde trop larmoyant et trop énervant.
L'intrigue aussi a quelque chose d'étrange. Je ne sais pas si c'est le fait que l'auteur ne prenne pas assez de temps pour développer son concept, mais j'avoue avoir eu du mal à comprendre où elle voulait en venir. Il faut bien passer la moitié du tome avant d'avoir un indice, et tout tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Je n'ai pas cru à ce qu'il se passait. L'exploitation de la partie "fantastique" qui est pour moi de la science-fiction d'ailleurs est trop floue. On nous projette dans un univers avec ses codes, et on se sent comme Alice débarquant au pays des merveilles. le côté déstabilisant était peut-être voulu mais pour moi, pas maîtrisé. Et c'est dommage parce que le concept aurait pu être super intéressant. Donc c'est frustrant à souhait.
Autre partie frustrante : la partie cryptage / décodage. Emma nous est vendue comme étant un crac des mathématiques, et leur mère leur laisse un code à déchiffrer. A aucun moment, le lecteur n'est immergé dans cette recherche. On ne voit pas la lettre, on ne nous permet pas de voir le décryptage en action. Et franchement, je pense que cela aurait donné tellement plus de peps au roman, de vraiment nous faire entrer dans le jeu et d'inclure le lecteur encore plus.
La fin me semble aussi peu crédible et j'ai du mal à voir comment les héros vont pouvoir poursuivre. Nos héros ont entre 8 et 13 ans, et ils sont confrontés à une situation très délicate sans aucun support. Sans compter qu'au final, ils n'ont quasiment rien à se mettre sous la dent pour comprendre tout ce qu'il se passe. J'aurais vraiment aimé voir plus de profondeur et d'exploitation, notamment avec le passé de Kate. C'est dommage, mais je ne poursuivrais pas. Bonne chance à nos petits héros.
