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Critique de thimiroi


Ce roman conjugue avec bonheur ( décidément, j'aime bien cette formule...) le roman à énigmes, le roman d'aventures, le steampunk et la fantasy.
Le héros, Monsieur Louis Denizart Hippolyte Griffont, est un enquêteur déterminé et perspicace, un mage compétent mais vulnérable, à mi-chemin entre Hercule Poirot et Gandalf.
Il est membre du Cercle Cyan, un club ô combien sélect, puisque réservé à la gent masculine et magicienne.
C'est aussi un gentleman flegmatique mais sensible, toujours amoureux de la femme dont il s'est séparé et qui lui fait bien des cachotteries.
Ce magicien enquêteur est pourvu d'un canne magique ( plus grosse qu'une baguette : symbole phallique ? ) et secondé par un compagnon fidèle, Azincourt, un chat ailé qui parle peu mais bien.
Requis par le sieur Carrard, directeur d'un cercle de jeux, il démasque un tricheur qui utilise une paire de lunettes magiques pour voir les cartes.
Le trafic d'objets magiques s'avère de grande ampleur, et Louis mène une enquête opiniâtre : les dialogues et les fausses pistes se multiplient, les cadavres aussi ...
En outre, il doit affronter des créatures particulièrement désagréables : rats voraces, qui varieraient volontiers leur menu en mangeant de la chair humaine, gargouilles en pierre qui se prennent pour des rhinocéros ...
Enfin, ces merveilles prennent place dans un Paris magique de la Belle Epoque et dans une ville imaginaire, Ambremer, cité médiévale où cohabitent gnomes, ogres, fées, ondines et dryades, et où l'on irait volontiers passer ses vacances.
Ce Paris merveilleux est donc tout à fait séduisant ; on pourra le comparer au Paris plus "scientifique" (si on peut dire) imaginé par Gaborit et Colin dans les " Confessions d'un automate mangeur d'opium", une ville peuplée d'humains et d'automates que survolent de gracieux engins aériens.
Merci Monsieur Pevel.
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