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Critique de saigneurdeguerre


Paris des Merveilles. 1911.
Faubourg Saint-Germain. « La Rapière d'Ivoire », une des plus élégantes salle d'armes de Paris.

Lieu parfait pour permettre à des gentlemen, officiers et diplomates de croiser le fer, mais aussi de discuter en toute tranquillité d'affaires confidentielles de la plus haute importance pour le sort de l'OutreMonde.
Le colonel Laethian, Elfe et chef de la diplomatie secrète du Royaume d'Ambremer se livre à une passe d'armes sans concession avec le capitaine Jules Bormange du 2e Bureau, les services secrets français. le sujet de leurs échanges ? La disparition de la sigillaire. Pas n'importe quelle bague, non ! le roi du Royaume elfe d'Irthil remit sa chevalière à la reine Méliane en signe d'allégeance. Sa disparition, surtout si elle tombe entre de mauvaises mains, pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Les Allemands sont prêts à tout pour la posséder. Vraiment à tout !

Mais où donc est passée la sigillaire ? Ah, ben tiens, par une heureuse coïncidence, Louison, Mam'zelle Gatling, la sort de sa poche…


Critique :

J'ai toujours dit qu'une femme ça pouvait être drôlement dangereux ! Alors trois… Suite des aventures de trois drôles de dames qui se trouvaient dans une situation extrêmement embarrassante au terme du premier album où elles étaient aux prises avec presque un régiment de gendarmerie qui, tout en finesse, mitraillait à tout-va. Par miracle, elles ont réussi à s'échapper (en recourant tout de même un peu à la magie). Rappelons que Lady Remington est une magicienne…
Les voilà en quête d'un havre de paix où se remettre de leurs blessures. Rien de tel que de trouver refuge dans la Zone, sorte de bidonville, jouxtant Paris.

Le scénario de Pierre Pevel, une uchronie dans un Paris de la Belle Epoque, fortement coloré de magie et où se mélangent gnomes, elfes, trolls, humains, etc. est plein de rebondissements. Etienne Willem au dessin prouve qu'il est l'un des meilleurs pour animer un récit plein d'action. La finesse des détails est d'un niveau rarement atteint et ses planches mériteraient d'être imprimées à un format plus grand encore pour que le lecteur puisse pleinement profiter de la minutie de son travail. Tanje Wenish aux couleurs complète divinement bien ce trio.

Faites péter… le champagne ? Heu… Non ! Faites tout péter ! Les Artilleuses ne sont pas d'humeur à se laisser marcher sur les pieds par des danseurs allemands mal intentionnés qu'elles n'ont pas invités au bal de la sigillaire convoitée par des appétits d'ogres.

La suite des aventures des Attilleuses est promise pour fin 2021… A suivre !
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