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4.14/5 (sur 8094 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , le 27/11/1968
Biographie :

Pierre Pevel est un écrivain français de fantasy et de science-fiction.

Fils de militaire, sa jeunesse lui fait visiter de nombreuses villes (Berlin). Il fera une prépa littéraire au lycée Henri-Poincaré de Nancy. Il est d'abord scénariste, journaliste et auteur de scénarios de jeux de rôle (entre autres pour Cryo), et ne vient qu'ensuite à l'écriture.

Il écrit plusieurs romans de fantasy sous le pseudonyme de Pierre Jacq, puis signe ses livres de son vrai nom.

Il se fait connaître par sa trilogie des Ombres de Wielstadt, se déroulant dans le Saint Empire romain germanique à l'époque des guerres de religion, publiée en 2001, qui lui vaut le Grand prix de l'Imaginaire 2002 du meilleur roman.

Depuis 2006, Pierre Pevel a entrepris de donner une nouvelle traduction à la série romanesque des James Bond de Ian Fleming.

Sa trilogie "Les Lames du Cardinal" (2007-2010), véritable hommage aux romans de cape et d'épée, connait un magnifique succès et a été traduites en sept langue, y compris en Angleterre et aux États-Unis. Du fait d'avoir été traduit en anglais, il a également remporté le Prix David-Gemmell - le Prix Morningstar, en 2010 pour le premier tome des "Lames du Cardinal", lauréat également du Prix Imaginales des Lycéens 2009.

Son diptyque "Les Enchantements d'Ambremer" (2003-2004), dépeignant une Belle Époque fantasy, a également rencontré le succès, avant que son éditeur décide de mettre fin à l'aventure. Mais en 2015, Bragelonne réédite les deux premiers tomes du "Paris des merveilles" en publiant un troisième opus intitulé "Le Royaume Immobile." Il est lauréat du Prix Imaginales 2005 pour "L’Élixir d'oubli" (2004).

En 2013, chez Bragelonne également, il sort le premier tome de son cycle "Haut-Royaume", puis il publie le cycle "Haut-Royaume - Les Sept Cités", en 2016.

Pierre Pevel vit à Nancy.

Twitter : https://twitter.com/pierrepevel?lang=fr

BIBLIOGRAPHIE sélective :
Le Paris des merveilles, Editions Gallimard, 2017
Les lames du Cardinal, 2005
Haut Royaume, 2013
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Source : Wikipedia
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Stéphane CRÉTY


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Pierre Pevel
Pour moi, le dragon est ce que l’ail est à la cuisine méditerranéenne : j’en mets partout.

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Imaginez des nuées d'oiseaux multicolores nichées parmi les gargouilles de Notre-Dame ; imaginez que, sur les Champs-Elysées, le feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée ; imaginez des sirènes dans la Seine ; imaginez une ondine pour chaque fontaine, une dryade pour chaque square ; imaginez des saules rieurs qui s'esclaffent ; imaginez des chats ailés, un rien pédants, discutant philosophie ; imaginez le bois de Vincennes peuplé de farfadets sous les dolmens ; imaginez, au comptoir des bistrots, des gnomes en bras de chemises, la casquette de guingois et le mégot sur l'oreille ; imaginez la Tour Eiffel bâtie dans un bois blanc qui chante à la lune ; imaginez de minuscules dragons bigarrés chassant les insectes au ras des pelouses du Luxembourg et happant au vol les cristaux de soufre que leur jettent les enfants ; imaginez des chênes centenaires, et sages, et bavards ; imaginez une licorne dans le parc des Buttes-Chaumont ; imaginez la Reine des Fées allant à l'opéra dans une Rolls-Royce Silver Gost ; imaginez...
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On s'émerveille volontiers de la faculté qu'ont les chats à être discrets. Leur habileté à se faire remarquer est cependant tout aussi étonnante. lls sont là. Ils ne font rien d'autre qu'être là et attendre et pourtant - par le seul effet de leur volonté, semble-t-il - ils attirent à eux toute l'attention possible.
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La promesse de l'aube faisait déjà pâlir l'horizon. Mais Paris dormait encore et la nuit n'était nulle part ailleurs plus souveraine que dans le grand cimetière du Père-Lachaise. Là régnait une obscurité silencieuse et immobile qui semblait ne jamais devoir finir. Caressés par la lueur des étoiles, les tombeaux et caveaux dessinaient un désordre de silhouettes ténébreuses livrées aux ronces, aux lierres, aux mousses, aux herbes folles. Des arbres nombreux dominaient ce dédale, des arbres dont les racines avaient au fil des ans bousculé les croix, incliné les stèles et fendu la pierre de monuments oubliés. Très mal entretenu, le cimetière de l'Est - c'est le nom officiel du Père-Lachaise - devenait dès le soir un royaume funèbre et désolé dont la quiétude apaisait moins qu'elle n'oppressait.
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On amarra le navire à un vieux quai de pierre avant de descendre la passerelle. L'endroit était désolé, traversé par des rafales de vent hurlantes. Quatre soldats débarquèrent et attendirent au garde-à-vous sous l'orage qui éclaboussait leurs casques et leurs plastrons d'armure damasquinés. Un jeune homme les rejoignit. Il avait l'épée au côté, portait un large manteau dont la capuche dissimulait son visage. Suivi de son escorte, il alla jusqu'à la falaise d'un pas pressé et, par un escalier creusé dans la roche, entreprit de monter vers la forteresse qui coiffait l'île.
Ses sinistres remparts prolongeant la falaise contre lesquelles se fracassaient les vagues, Dalroth se dressait, massive et menaçante dans la tourmente des vents hurlants et des pluies diluviennes, illuminée et comme surgie du néant chaque fois que la foudre ouvrait une saignée écarlate dans le ciel nocturne.
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Respectant un itinéraire choisi avec soin, il profitait encore du système d'éclairage nocturne imaginé par M. de La Reynie, le célèbre lieutenant de police du roi Louis XIV. Trente ans s'étaient avérés nécessaires à son installation et, désormais, quelques milliers de lanternes espacées pendaient à des cordes tendues en travers des rues. Elles étaient massives, en verre et tôle de fer, abritaient chacune une chandelle en suif d'un quart de livre qui brûlait quatre heures durant. Par mesure d'économie, on ne les allumait qu'aux mois d'hiver, vers 8 heures, de sorte qu'elles s'éteignaient peu après minuit sans être remplacées. Et encore n'illuminaient-elles que les principales artères de Paris. Partout ailleurs, c'étaient les ténèbres jusqu'à l'aube.
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L'innocence est toujours la première victime de la guerre.
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La mémoire est un ciment solide. Si solide et durable que la nostalgie survit parfois longtemps à l'amitié. Elle peut même s'y substituer et nous tromper. Combien de fois nous sommes-nous aperçus trop tard que rien ne nous attachait désormais à tel ou telle, sinon le souvenir d'une époque évanouie ? Quand cette idée frappe, douloureuse, le temps paraît faire un bond et nous nous découvrons subitement face à un étranger que les hardes de sentiments défunts ont cessé de déguiser. Cela, plus que les ans, fait que l'on vieillit. L'âge est le catalogue de nos désenchantements intimes.
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- En politique, mieux vaut ne pas trop s'inquiéter des raisons qui motivent chacun. Seul le résultat compte, non ? Qu'importe si tel est guidé par l'intérêt et tel autre par l'ambition, s'ils parviennent à s'entendre ? Plutôt que de sonder le cœur des hommes, mieux vaut mesurer ce qui ressortira de leurs actes et ne pas trop faire la fine bouche. En politique, je doute que quoi que ce soit ait déjà été fait pour le bien commun par bonté d'âme.
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Griffont prit son temps, la dégustation d'une bonne absinthe débutant avec le rituel de sa préparation. D'abord, verser une dose d'absinthe dans le verre. Poser l'indispensable cuillère percée sur le verre. Placer sur la cuillère un morceau de sucre blanc qui non seulement adoucira l'absinthe, mais en relèvera le goût. Passer ensuite à l'étape la plus délicate de la préparation et verser lentement, en un filet, goutte à goutte si possible, de l'eau très fraiche dans le verre. Pourquoi cette délicatesse ? Afin de permettre à l'absinthe de libérer toutes ses saveurs et de se troubler correctement […]
Ce fut une absinthe idéalement dosée, troublée et sucrée qu'il proposa à la baronne et qu'elle dégusta en gardant la première petite gorgée en bouche quelques secondes, de manière à en apprécier toutes les saveurs. Après ça, Griffont et elle ne se pressèrent pas, conscients qu'une bonne absinthe évolue, vit, se développe dans le verre et qu'elle révèle de minute en minute des richesses nouvelles. Faire durer un verre d'absinthe est un délice de fin palais.
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