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Critique de Laflore84
De la possibilité d'une île ?
Beau récit d'aventures maritimes entre Amsterdam, New York, Marseille, La Rochelle et les Antilles (entre autres !) en pleine révocation de l'Edit de Nantes,
mais aussi réflexion sur la quête de soi a travers l'autre, sur la filiation et sur les capacités d'agir pour les hommes en proie aux structures sociales de leur temps;
l'auteur nous confronte avec érudition aux dures réalités d'un monde et d'une époque : esclavage, guerres de religions, patriarcat et nous renvoie aux nôtres en nous questionnant sur le libre arbitre.
Face à des vents contraires, les héros et héroïnes (les femmes ont la part belle chez Philippe Peyronnin et ses personnages sont nombreux et attachants) se battent pour leur survie
mais aussi pour garder leur âme, avec le désir pour les plus aguerris de faire advenir un monde meilleur.
Et s'ils ne le changent pas du moins parviennent t ils à s'émanciper un peu, à se trouver eux mêmes, à maintenir le cap, à donner l'exemple, à devenir eux mêmes meilleurs et ensemble à se garder du naufrage d'un monde et d'une époque, d'une géopolitique, à se mettre à l'abri.
C'est déjà beaucoup et c'est une leçon de vie mais aussi une leçon politique que semble nous livrer ici l'auteur pour aujourd'hui: ne passez pas à côté de votre vie, n'ayez pas peur d'affronter le réel en toute conscience, de vous, des autres, de vos et de leurs limites, de celles de votre époque et de ses imperfections et contradictions en vous gardant des discours formatés et des pilotes automatiques.
Pensez par vous même.
Gardez vous des sirènes.
Mais tâchez de ne pas rester seul.
Osez vivre, choisir et agir par vous-même avec dignité et sincérité dans l'altérité et avec solidarité mais aussi avec panache, coeur et passion : aimez et "vous serez sauvé" (du désespoir et du vide).
Tracez votre route, trouvez votre voie, coltinez vous à l'autre et au réel, trouvez vous vous même puis de retour à Ithaque cultivez et aimez votre jardin et ses fruits si la fortune vous a souri et que chemin faisant vous n'êtes plus seul au monde.
Oui les hommes (et peut être surtout les femmes) font leur histoire.
Et se trouver soi, grâce à l'autre, créer des liens c'est aussi sauver (un peu) le monde.
Aussi même si les flots ne seront pas toujours tranquilles, il y de l'espoir entre Charybde et Scylla sinon pour un monde délivré de toute injustice du moins pour ceux qui voudront bien s'en donner les moyens pour se bâtir une place (même modeste) plus belle et plus heureuse.
La société idéale n'existe pas , n'a jamais et n'existera jamais mais c'est de la quête de cet idéal que les hommes (du moins certains) tirent leur grandeur.
L'existence précède l'essence.
Hymne à la vie et à la liberté 1685 est un roman humaniste empli de modernité sur le courage et les difficultés mais aussi la beauté que rencontrent ceux qui luttent avec l'espoir d'une société plus juste comme horizon.
Beau récit d'aventures maritimes entre Amsterdam, New York, Marseille, La Rochelle et les Antilles (entre autres !) en pleine révocation de l'Edit de Nantes,
mais aussi réflexion sur la quête de soi a travers l'autre, sur la filiation et sur les capacités d'agir pour les hommes en proie aux structures sociales de leur temps;
l'auteur nous confronte avec érudition aux dures réalités d'un monde et d'une époque : esclavage, guerres de religions, patriarcat et nous renvoie aux nôtres en nous questionnant sur le libre arbitre.
Face à des vents contraires, les héros et héroïnes (les femmes ont la part belle chez Philippe Peyronnin et ses personnages sont nombreux et attachants) se battent pour leur survie
mais aussi pour garder leur âme, avec le désir pour les plus aguerris de faire advenir un monde meilleur.
Et s'ils ne le changent pas du moins parviennent t ils à s'émanciper un peu, à se trouver eux mêmes, à maintenir le cap, à donner l'exemple, à devenir eux mêmes meilleurs et ensemble à se garder du naufrage d'un monde et d'une époque, d'une géopolitique, à se mettre à l'abri.
C'est déjà beaucoup et c'est une leçon de vie mais aussi une leçon politique que semble nous livrer ici l'auteur pour aujourd'hui: ne passez pas à côté de votre vie, n'ayez pas peur d'affronter le réel en toute conscience, de vous, des autres, de vos et de leurs limites, de celles de votre époque et de ses imperfections et contradictions en vous gardant des discours formatés et des pilotes automatiques.
Pensez par vous même.
Gardez vous des sirènes.
Mais tâchez de ne pas rester seul.
Osez vivre, choisir et agir par vous-même avec dignité et sincérité dans l'altérité et avec solidarité mais aussi avec panache, coeur et passion : aimez et "vous serez sauvé" (du désespoir et du vide).
Tracez votre route, trouvez votre voie, coltinez vous à l'autre et au réel, trouvez vous vous même puis de retour à Ithaque cultivez et aimez votre jardin et ses fruits si la fortune vous a souri et que chemin faisant vous n'êtes plus seul au monde.
Oui les hommes (et peut être surtout les femmes) font leur histoire.
Et se trouver soi, grâce à l'autre, créer des liens c'est aussi sauver (un peu) le monde.
Aussi même si les flots ne seront pas toujours tranquilles, il y de l'espoir entre Charybde et Scylla sinon pour un monde délivré de toute injustice du moins pour ceux qui voudront bien s'en donner les moyens pour se bâtir une place (même modeste) plus belle et plus heureuse.
La société idéale n'existe pas , n'a jamais et n'existera jamais mais c'est de la quête de cet idéal que les hommes (du moins certains) tirent leur grandeur.
L'existence précède l'essence.
Hymne à la vie et à la liberté 1685 est un roman humaniste empli de modernité sur le courage et les difficultés mais aussi la beauté que rencontrent ceux qui luttent avec l'espoir d'une société plus juste comme horizon.
