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Critique de Lousine


Voir l'invisible

Le théâtre du prologue est la ville de Barcelone, la capitale catalane connue pour son art. On y découvre la protagoniste, Jenny Aaron : une policière d'action allemande qui exerce aux 4 coins du continent européen (à Moscou pour la Russie, à Naples pour l'Italie etc…) ainsi que son équipier, Niko Kvist, qui est également son petit ami en secret. Tous deux sont en mission pour racheter un tableau à un voleur d'art. Jenny joue ainsi l'experte en art. Mais la mission tourne mal et, après le prologue, nous retrouvons Jenny devenue aveugle et travaillant à l'office fédéral de la police judiciaire comme profileuse experte en interrogatoires (elle se concentre sur ce qui n'est pas dit). Elle doit se rendre de nouveau à Berlin, qu'elle a quitté depuis l'accident et la mission ratée, car un prisonnier à perpétuité ne veut parler qu'avec elle. Nous allons donc la suivre dans ses péripéties pour résoudre l'affaire pour laquelle on a demandé son aide et que l'on découvre liée à la mission que lui a coûté la vue.
Action et suspens sont au rendez-vous de ce roman dont l'intrigue nous tient en haleine au fil des pages. de nombreux flash-back et allers-retours entre le passé et le présent rythment l'histoire. L'intrigue et surtout le personnage de la protagoniste nous montrent l'originalité apportée par Andreas Pflüger, auteur et scénariste pour la télévision allemande – d'où peut-être le côté visuel de son écriture grâce auquel on a parfois l'impression de voir la scène se dérouler sous nos yeux.
Avec ce livre, sa renommée internationale débute et on commencera sûrement à le connaître au-delà des frontières allemandes.
Je recommande ce livre à ceux qui veulent découvrir une fiction d'outre Rhin où l'action est au rendez-vous et qui nous montre que les fictions issues de ce pays ne sont pas forcément soporifiques.
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