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Critique de Jangelis
Excellent petit livre sur le racisme au quotidien.
Sammy est né en Allemagne.
Ses parents envisagent de rentrer en Érythrée, mais la guerre y a décimé leurs familles, et ils sont à présent habitués à la vie en Allemagne, surtout Sammy qui a toujours vécu là.
Quand par bêtise, le racisme se déchaîne autour d'eux, Sammy est pris au dépourvu, même si certains de sa classe depuis longtemps l'ennuient.
Grâce en partie à la maîtresse, l'élève le plus virulent va peu à peu découvrir qu'une fois qu'on connaît les gens personnellement, c'est plus facile de les apprécier, et moins de leur faire du mal.
L'histoire tourne agréablement autour de la musique, avec une jolie fin.
En ces temps où hélas le problème au lieu de s'apaiser empire, je trouve que ce petit livre a tout à fait sa place.
Même "relooké" depuis peu, ce Castor poche a toujours je crains un petit air vieillot.
Mais le texte est tout à fait d'actualité, sauf peut-être le fait que tout le monde empêche Sammy de parler de ce qu'il a vécu, sous le prétexte qu'il vaut mieux qu'il oublie.
A présent, en général, on essaie plutôt de faire parler l'enfant. Ce qui n'empêche pas que dans certaines familles, il est probable que les parents réagissent comme ceux-ci.
Et il est bien montré l'inconvénient de ne pas laisser Sammy parler,puisqu'il exprime en cauchemars ce qu'il ne peut dire.
Pour moi, le seul bémol sont les illustrations intérieures, que je trouve plutôt moches, comme souvent en littérature jeunesse depuis une vingtaine d'années.
Je comprends que le noir est en lien avec le texte, mais ça ne donne vraiment pas envie de les regarder !
Mais en résumé, un livre à conseiller vers 10 / 12 ans. D'ailleurs, il me semble que certains collèges le mettent au programme.
Sammy est né en Allemagne.
Ses parents envisagent de rentrer en Érythrée, mais la guerre y a décimé leurs familles, et ils sont à présent habitués à la vie en Allemagne, surtout Sammy qui a toujours vécu là.
Quand par bêtise, le racisme se déchaîne autour d'eux, Sammy est pris au dépourvu, même si certains de sa classe depuis longtemps l'ennuient.
Grâce en partie à la maîtresse, l'élève le plus virulent va peu à peu découvrir qu'une fois qu'on connaît les gens personnellement, c'est plus facile de les apprécier, et moins de leur faire du mal.
L'histoire tourne agréablement autour de la musique, avec une jolie fin.
En ces temps où hélas le problème au lieu de s'apaiser empire, je trouve que ce petit livre a tout à fait sa place.
Même "relooké" depuis peu, ce Castor poche a toujours je crains un petit air vieillot.
Mais le texte est tout à fait d'actualité, sauf peut-être le fait que tout le monde empêche Sammy de parler de ce qu'il a vécu, sous le prétexte qu'il vaut mieux qu'il oublie.
A présent, en général, on essaie plutôt de faire parler l'enfant. Ce qui n'empêche pas que dans certaines familles, il est probable que les parents réagissent comme ceux-ci.
Et il est bien montré l'inconvénient de ne pas laisser Sammy parler,puisqu'il exprime en cauchemars ce qu'il ne peut dire.
Pour moi, le seul bémol sont les illustrations intérieures, que je trouve plutôt moches, comme souvent en littérature jeunesse depuis une vingtaine d'années.
Je comprends que le noir est en lien avec le texte, mais ça ne donne vraiment pas envie de les regarder !
Mais en résumé, un livre à conseiller vers 10 / 12 ans. D'ailleurs, il me semble que certains collèges le mettent au programme.
