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Critique de Khalya


Ce livre fait partie d'une saga qui semble se concentrer sur les joueurs de football. Il se démarque donc un peu du reste de la saga puisque le personnage masculin principal n'est pas footballeur. En revanche, son frère aîné l'est, et il était le héros du tome précédent.
A priori, il y a d'ailleurs un gros problème de traduction, puisque ce frère qui s'appelait Cal dans son propre tome (diminutif de Calvin) est devenu Charles dans celui-ci.
Ça ne me pose personnellement pas de problème, puisque je n'ai lu que ce tome là, mais je me doute que pour ceux qui ont lu toute la saga, ce doit être un peu énervant.
Gabriel est un vrai ours des cavernes. Il n'arrive pas à se remettre de la mort de sa femme et de son fils, survenue deux ans plus tôt, et il se montre odieux avec presque tout le monde, à l'exception de ses frères qui le dorlotent comme un invalide et ne l'aident, du coup, pas à faire son deuil.
En revanche, comme il n'était pas à Salvation quand les choses ont mal tourné pour Rachel, il n'a aucun a priori sur elle et du coup, va la voir telle qu'elle est.
La seule chose que je n'ai vraiment pas supporté chez lui, c'est son attitude envers Edward. Il y a un passage qui m'a profondément choquée :

« Gabriel avait beau se répéter que l'enfant n'y était pour rien, quand il voyait Edward, il songeait à Jamie et se disait que le plus valeureux des deux était mort. » Tout ça parce que Edward est de nature plus calme, plus réservé (et quand on voit la vie qu'il mène depuis 3 ans, on le comprend).
Il a parfois certaines réaction, ou réflexions qui font que, à la place de Rachel, je lui aurais sauté à la gorge.

Rachel, elle, est en butte à l'hostilité de la petite ville qui la tient pour responsable des escroqueries de son défunt mari. D'ailleurs, ça m'a tué : les gens déjà, sont crédules qu'ils en peuvent plus, filent tout leur pognon à un escroc, mais en plus, quand il se fait arrêter, sa seule excuse est : c'est ma femme qui m'a entraîné et tout le monde décrète que ce pauvre homme, qui a été reconnu coupable des escroqueries quand même, est un pauvre homme manipulé par une vraie harpie.
Et puis comme le bonhomme a eu la bonne idée de ne pas sortir vivant de sa tentative de fuite, c'est bien pratique d'avoir sa veuve sous la main pour servir de bouc-émissaire.
Rien à redire sur l'écriture qui est exactement telle qu'on l'attend de ce genre de roman. On a de la romance, un poil d'intrigue (mais qui fait tout pour que Rachel s'en aille ?) et beaucoup d'humour, surtout dans les joutes verbales entre Rachel qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et Gabriel qui ne semble pas avoir l'habitude d'être contrarié.
C'est un livre parfait à lire après une lecture difficile, pour faire redescendre la pression, ou simplement pour se détendre.
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