Le troisième volet de la "trilogie palermitaine" dû à la plume élégante, ironique et impertinente du biologiste
Santo Piazzese. Qui se fait ici plus grave car il aborde le thème d'un assassinat mafieux, ce qui ne manque pas de surprendre au pays de l'omerta. Après le meurtre d'un petit voyou, le commissaire va remonter la trace d'un chantage et d'un racket et aussi d'une infidélité de la maîtresse d'un chef mafieux, qui aurait aussi bien pu devenir "sbirro", flic, car une ligne de crête subtile départage ceux qui, devenus adultes, versent du côté de Cosa nostra et ceux qui finissent par devenir policiers. Un ton plein d'humour et des références culturelles enrichissent la lecture de ce polar différent et en font un véritable plaisir, même si les maux de Palerme et de la Sicile sont évoqués sans fard.
Lu en V.O.
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