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Critique de gruz


Qu'il est agréable, parfois, de se plonger dans un roman sans prise de tête et qui n'a d'autre prétention que de distraire. Protocoles fatals est bien ce genre de livre, et Fabrice Pichon le revendique.

200 pages qui se lisent vite, mais qui apportent leur lot de surprises et de contentement. Parce que l'auteur est un artisan du polar, qui prend du plaisir à ce qu'il fait. Cette histoire n'a peut-être pas de « grandes » ambitions, mais elle atteint parfaitement celles qu'elle ciblait : divertir sans pour autant se moquer du lecteur. Pichon a un profond respect pour lui, et ça se sent au détour de chacune de ses phrases. Ce n'est pas le genre à tomber dans la fatuité, on sent qu'il aime faire plaisir.

Protocoles fatals est une histoire de tueurs. En série, dans le sens où ils ont monté le meurtre en commerce. Un récit de tueurs à gages donc, gage de rebondissements (et il y en a).

200 pages est un bon format pour ce genre de sucrerie noire. Un rouleau de réglisse que l'auteur déroule avec gourmandise, sans perdre de temps mais en ménageant ses effets.

Au programme, certaines scènes dignes d'un James Bond en terme d'inventivité pour trucider son prochain. Mention spéciale au contrat réalisé dans un SPA, là où on se retrouve normalement dans le plus simple appareil, sans arme.

Mais c'est loin de n'être qu'un simple empilement de scènes, l'histoire proposée est franchement plaisante et sait aussi jouer sur la corde sensible des émotions.

L'artisan fait bien son boulot, la narration est agréable, plutôt enlevée, et permet de passer un vrai bon moment.

Les histoires de Fabrice Pichon entraînent vraiment la sympathie et ces Protocoles fatals atteignent leur objectif de divertir le temps de quelques heures, avec une histoire noire qui n'oublie pas l'émotion qui donne le vrai piment au tout.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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