Ce roman aurait pu s’appeler « À la recherche du peintre disparu » si cela n’avait que trop rappelé en cette période de proustomania un roman plus célèbre. Heureusement le style est plus accessible et le livre se lit facilement et agréablement.
La seconde foudroyante évoque l’éblouissement (ou la cécité) d’une femme qui pense pouvoir faire revivre la passion qu’elle a eue 15 ans plus tôt et qui a été interrompue brutalement par « l’autre », sans qu’elle comprenne pourquoi. Elle s’ennuie dans son monde d’expatriés, elle a envie qu’on la désire encore et est prête à beaucoup pour cela, même si c’est au détriment de sa famille. Elle finit par tuer son ennui et sa déception dans la résolution de la disparition fantomatique voire fantasmatique d’un peintre. Il y a dans ce livre quelque chose d’un thriller. En tout cas, un livre qu’on peut recommander à un ami.