Parfois la répétition à pour but d'épuiser une mémoire.
La steppe ou la taïga sont comme des berceaux de silence. La terre de Mongolie est la terre des esprits. Elle offre un immense espace de liberté, intérieur comme extérieur. Ici, les murs sont tombés. On est loin du brouhaha des villes. Les ancêtres n'ont pas quitté les lieux, ils ont élu domicile dans le moindre brin d'herbe et le caillou le plus insignifiant. C'est pour moi une grâce d'être accueillie dans cette nature habitée et d'y trouver ma place.
La pensée est créatrice, la croyance crée des égrégores.
Mon corps est le pont entre la Terre et le Ciel, et je dois l'accepter pour prendre mon envol. J'assume mon existence sur le plan physique dans toute sa dimension terrestre. Mes cellules portent les traces de ce que l'on appelle la marque de l'humanité. Aussi étranges soient-ils, dans la forme qui leur est donnée, mes membres et mes organes manifestent le rêve des origines.
À propos du ciel noir
Je le vis comme une sorte de plongée en apnée qui exige que l'on reste en soi le plus clair possible, pour ne pas s'y perdre. Le milieu est aqueux, pour ne pas dire visqueux. Il teste chacun de mes mouvements intérieurs, débusquant la moindre insincérité.
Un esprit m'a dit un jour, « apprends à recevoir en creux ».
Au-delà du sens les mots ont la puissance de leur vibration. Ils sont prêts à transformer ceux ou celles qui les reçoivent. Pour qui les entend, ils ont un son reconnaissable sur l'échelle de la conscience. Ils portent en eux sagesse et pouvoir.
Préface Agnès Stevenin
Tu as compris que tu peux t'adresser directement aux esprits, sans le rituel d'une cérémonie, sans cadre, sans protocole. C'est dans cette simplicité du cœur t'ouvrant la voie à une communication directe, que, là encore, nous nous rejoignons.