>
Critique de gill
Même si l'Éducation Nationale ne l'a encore inscrit à aucun de ses programmes, ce petit livre semble, au premier abord, se donner des airs de manuel scolaire.
Mais il frime, parce qu'il est, en fait, le manuel officiel du "club des pas terribles" dont l'éminent président est Stephen Pile qu'aucun professeur un tant soit peu sérieux n'a jamais laissé franchir le seuil de sa classe ...
Le titre, "so british", de son édition originale, parue en 1979, est : "The book of heroic failures".
Il s'ouvre n'importe où, à n'importe quelle de ses pages.
Il se prend au hasard, par n'importe lequel de ses paragraphes.
Son principe est de considérer "l'insuccès comme un des Beaux Arts".
Sans plus tarder, il faut le dire : ce livre n'est pas inoubliable.
D'ailleurs, aujourd'hui, il est depuis longtemps oublié.
Pourtant, il réserve deux belles surprises :
- sa préface est signée par Gotlib.
- et, surtout, ce dernier a invité quelques-uns de ses meilleurs amis à griffonner dans les marges ...
Alexis, Binet, Bretecher, Cabu, Dany, Edika, F'murr, Régis Franc, Franquin, Fred, Goossens, Hermann, Loisel, Loro, Mézières, Petillon, Roba, Rochette, Tardi, Tibet, Veyron, Wasterlain, Will ...
Ce n'est plus un livre d'humour, c'est un recueil de graffitis des plus grandes signatures de la BD des années 70 !
C'est donc son illustration qui fait tout l'intérêt du livre.
Car Stephen Pile a triomphé dans "l'art de prendre un bide".
De l'introduction et des onze chapitres de son petit ouvrage ne s'échappent finalement que quelques sourires forcés et un ou deux rires crispés.
C'est trop peu pour qu'une lecture intensive ne s'avère dangereuse !
Mais c'est assez pour passer un petit moment de lecture agréable ...
Mais il frime, parce qu'il est, en fait, le manuel officiel du "club des pas terribles" dont l'éminent président est Stephen Pile qu'aucun professeur un tant soit peu sérieux n'a jamais laissé franchir le seuil de sa classe ...
Le titre, "so british", de son édition originale, parue en 1979, est : "The book of heroic failures".
Il s'ouvre n'importe où, à n'importe quelle de ses pages.
Il se prend au hasard, par n'importe lequel de ses paragraphes.
Son principe est de considérer "l'insuccès comme un des Beaux Arts".
Sans plus tarder, il faut le dire : ce livre n'est pas inoubliable.
D'ailleurs, aujourd'hui, il est depuis longtemps oublié.
Pourtant, il réserve deux belles surprises :
- sa préface est signée par Gotlib.
- et, surtout, ce dernier a invité quelques-uns de ses meilleurs amis à griffonner dans les marges ...
Alexis, Binet, Bretecher, Cabu, Dany, Edika, F'murr, Régis Franc, Franquin, Fred, Goossens, Hermann, Loisel, Loro, Mézières, Petillon, Roba, Rochette, Tardi, Tibet, Veyron, Wasterlain, Will ...
Ce n'est plus un livre d'humour, c'est un recueil de graffitis des plus grandes signatures de la BD des années 70 !
C'est donc son illustration qui fait tout l'intérêt du livre.
Car Stephen Pile a triomphé dans "l'art de prendre un bide".
De l'introduction et des onze chapitres de son petit ouvrage ne s'échappent finalement que quelques sourires forcés et un ou deux rires crispés.
C'est trop peu pour qu'une lecture intensive ne s'avère dangereuse !
Mais c'est assez pour passer un petit moment de lecture agréable ...
