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Critique de christinebeausson


Désolée Monsieur le Monde des Livres, je n'ai pas été envoûtée par ce roman et je ne l'ai pas trouvé hilarant, même pas drôle.
La caricature d'une province danoise est certes féroce, mais je n'ai pas retrouvé mes impressions de touristes dans cette description, j'ai apprécié ces plages si immenses que pour les fréquenter il faut mieux se déplacer en voiture, ces îles comme des cailloux lancés dans la mer et les jutlandais m'ont semblé accueillants.
Toutefois je n'ai pas été immergée dans cette province pendant de longs mois et je n'ai pas fréquenté une hojskoler (école alternative créée par F S Grundtvig au XIXe siècle (1)).
Des questions et des réponses qui se suivent sans vraiment de raisons, par exemple :
Est ce un miracle quand deux individus arrivent à s'aimer toute une vie ?
Ou est ce un manque d'imagination ?
La trame du roman est surprenante, car même si l'histoire se veut chronologique, elle est interrompue par les textes des chants des écoliers, des questions et réponses issues d'un courrier des lecteurs.
Le parallèle entre l'apprentissage de la vie de couple et de la pratique de la conduite automobile est surprenant mais la réflexion est bien menée pour nous sensibiliser à la similitude de ces difficiles apprentissages.
De même le changement de statut de la narratrice, passée de jeune femme ayant beaucoup de certitude à celle de jeune mère de famille ne sachant plus trop comment faire face est passionnant.
J'avoue toutefois avoir eu bien du mal à trouver dans ce roman plus qu'une ébauche de réflexion sur le statut de la femme devenue mère …. Il est vrai que chaque enfant est différent !

(1)
Grundtvig est le père idéologique du lycée populaire, bien que ses propres idées sur l'éducation aient un autre objectif. Il a préconisé la réforme de l'Académie Sorø, qui était en difficulté, pour en faire une école populaire visant une autre forme d'enseignement supérieur que ce qui était courant à l'université. Il pense que l'université, plutôt que de former des érudits, doit former ses étudiants à une participation active dans la société et la vie populaire : les compétences pratiques ainsi que la poésie et l'histoire nationales doivent donc constituer une partie essentielle de l'enseignement.
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