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Critique de Piotelat
Plus philosophique que scientifique, cet ouvrage bleu comme une orange dresse un état des lieux des peurs et espoirs portés par les transhumanistes. Les références à la science-fiction et aux jeux videos sont nombreuses, en revanche il manque de rigueur quant aux références scientifiques.
Des phrases comme "Depuis le temps où son voisin s'appelait Neandertal, Homo Sapiens a beaucoup évolué et son ADN a bien changé." ou encore "L'américain Elon Musk a déjà lancé un programme SpaceX pour installer des hommes sur Mars." illustrent le peu de culture scientifique et technologique de l'auteur. SpaceX est le nom d'une société, pas d'un programme. Elon Musk a parlé d'un projet de colonie martienne lors du dernier congrès de l'IAC, sans donner de nom. Les dessins basiques ne sont en aucun des schémas qui aideraient à comprendre ce qu'est l'ADN ou le principe les cellules souches embryonnaires. Beaucoup d'illustrateurs jeunesse ont une formation scientifique ou, du moins, travaillent avec des chercheurs sur la justesse de leurs représentations. Pour un tel ouvrage, c'est dommage que cet effort n'ait pas été fait.
En revanche, cet ouvrage m'a permis de mieux comprendre certaines positions du Dr Laurent Alexandre. S'il n'est pas assez rigoureux pour s'adresser à la jeunesse, il intéressera sans doute les curieux souhaitant participer aux débats sur les questions éthiques soulevées par la convergence NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique, sciences Cognitives) sans forcément prendre le temps d'approfondir leurs connaissances.
L'auteur fait preuve de réalisme en montrant par exemple que les innovations médicales se retrouvent sous forme de loisir high-tech, qu'il s'agisse de robot accompagnant une personne âgée ou de détecteur à ultra son. Elle essaie d'être neutre et de présenter tous les points de vues, mais son goût pour le cyber punk et les jeux vidéo transparaît.
Malgré son manque de rigueur, ce panorama est intéressant pour des adultes s'intéressant de loin aux technologies et à la médecine.
Des phrases comme "Depuis le temps où son voisin s'appelait Neandertal, Homo Sapiens a beaucoup évolué et son ADN a bien changé." ou encore "L'américain Elon Musk a déjà lancé un programme SpaceX pour installer des hommes sur Mars." illustrent le peu de culture scientifique et technologique de l'auteur. SpaceX est le nom d'une société, pas d'un programme. Elon Musk a parlé d'un projet de colonie martienne lors du dernier congrès de l'IAC, sans donner de nom. Les dessins basiques ne sont en aucun des schémas qui aideraient à comprendre ce qu'est l'ADN ou le principe les cellules souches embryonnaires. Beaucoup d'illustrateurs jeunesse ont une formation scientifique ou, du moins, travaillent avec des chercheurs sur la justesse de leurs représentations. Pour un tel ouvrage, c'est dommage que cet effort n'ait pas été fait.
En revanche, cet ouvrage m'a permis de mieux comprendre certaines positions du Dr Laurent Alexandre. S'il n'est pas assez rigoureux pour s'adresser à la jeunesse, il intéressera sans doute les curieux souhaitant participer aux débats sur les questions éthiques soulevées par la convergence NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique, sciences Cognitives) sans forcément prendre le temps d'approfondir leurs connaissances.
L'auteur fait preuve de réalisme en montrant par exemple que les innovations médicales se retrouvent sous forme de loisir high-tech, qu'il s'agisse de robot accompagnant une personne âgée ou de détecteur à ultra son. Elle essaie d'être neutre et de présenter tous les points de vues, mais son goût pour le cyber punk et les jeux vidéo transparaît.
Malgré son manque de rigueur, ce panorama est intéressant pour des adultes s'intéressant de loin aux technologies et à la médecine.
