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Critique de Esorlecram


Josèphe, étudiante gauchiste à La Sorbonne en 1982, se retrouve dans une situation bien inconfortable: son amant est un réfugié argentin, opposant armé à Videla avant de fuir son pays. Son père est un Français né en Algérie qui combattit le FLN. Tous deux ont du sang sur les mains...
Au départ tout est simple: les bons sont à gauche et mon père est un "facho". Mais le silence des deux personnages fait que Josèphe (Théa pour son compagnon) se sent complètement désarçonnée. Leur première rencontre sera orageuse mais va débloquer la situation. le père et l'amant vont enfin commencer à parler et Théa comprend petit à petit que tout n'est pas noir ou blanc: il n' y a pas que des bons et des méchants. Cette confrontation arrive aux deux tiers du livre et donne quelques chapitres remarquables.
Mais avant d'en arriver là, Théa se livre à une quasi psychanalyse d'elle-même, comme le font trop souvent les personnages d'auteurs féminins. Elle s'interroge sur ses comportements, sur ses réactions : pourquoi ai-je fait ceci, pourquoi n'ai-je pas dit cela: que de phrases interrogatives! Selon moi, c'est le lecteur qui doit découvrir la psychologie des personnages au travers du récit.
Roman inégal donc à mes yeux, mais le mélange de deux tranches d'histoire, en Argentine et en Algérie, a été traité avec talent.
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