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Critique de Pecosa


Le sens de la formule entre dans mon tiercé des romans noirs les plus inclassables , avec Cosmix Banditos et Midnight Examiner. J'ai hélas pris le train en marche, puisqu'il s'agit du troisième volet des aventures milanaises de Lazzaro Santandrea, après Lazzaro, vieni fuoriIl et Le Vice de l'agneau.
Santandrea est une sorte d'alter ego de l'auteur italien Andrea G. Pinketts, de son nom Andrea Giovanni Pinchetti , décédé à la fin de l'année dernière. Comme l'auteur, le oisif milanais a travaillé comme journaliste, détective privé, et habite chez sa mère.
Le sens de la formule est une sorte de manifeste littéraire dans lequel le héros qui vient à son grand regret d'avoir trente ans, part à la recherche de Nicky, « la femme la plus laide du monde ».
Roman ironique sur un homme qui refuse de vieillir et qui parcourt les rues de Milan dans les années 80, récit d'une étrange quête, Le sens de la formule est aussi un roman sur les illusions perdues et l'amitié (mention spéciale aux amis lunaires, Pogo, Bidoche…) L'humour est mâtiné de dilettantisme. Le lecteur dérouté a envie de poursuivre ses aventures (La madone assassine, L'absence de l'absinthe, Turquoise fugace) et d'en savoir davantage sur la personnalité de son auteur dont le parcours personnel intrigue. Les romanciers inclassables sont souvent les plus intéressants.
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