Iliot, tome 1 : Le Pays des Ténèbres

Malheureusement - et j'en suis sincèrement navrée - mon avis va un peu détonner avec certains autres commentaires vu sur le net.

Je n'ai pas aimé ma lecture... du tout. Je crois, pour être honnête, que l'auteur a été publié trop tôt. Ce n'est pas une question de "premier roman", c'est encore autre chose. L'écriture est jeune, maladroite, et on sent avec les incohérences que l'histoire mérite une réécriture complète.

Ce qui m'a le plus gâché la lecture reste les incohérences, probablement parce que c'est ce pour quoi j'ai le moins de patience et de tolérance. (Pour résumer : je suis une chieuse avec ça. :D )
Je ne parcourais pas un chapitre sans me demander "mais POURQUOI ?" en le terminant. Et je ne parle pas du suspens, mais bien de choses qui n'ont, dans l'histoire, aucun sens ou manquent de crédibilité.


Exemples :
- le roi est désespéré et se demande où est son fils, mais il ne fait rien pour le retrouver... à part interroger son personnel en deux phrases... après plus de dix jours. Il n'envoie personne à sa recherche avant cela (il a une armée sous ses ordres pourtant, non ? Je ne demande pas d'envoyer toute l'armée, mais juste ses meilleurs hommes... on parle de poursuivre des gamins en vadrouille, sachant, en plus, qu'on connait la destination première du garde qui l'accompagne). Il ne demande pas immédiatement de l'aide à sa femme qui a pourtant le pouvoir de se téléporter (wouaaate ?)... d'ailleurs, que la mère biologique d'Iliot attende l'ordre du roi pour agir reste toujours un mystère pour moi, même si on part du principe que le personnage cache des choses.
- Porteus est une ville en bordure d'océan, dangereuse à cause de l'ennemi et où il est interdit, je cite, "de mettre les pieds dans l'eau" (donc la ville est surveillée), mais la "nouvelle génération" se réunit tranquillement dans un vieux hangars à bateaux pour tenir des réunions et parler résistance. Et ils sont là assez souvent, puisque James, après une longue absence, les retrouve au même endroit. C'est un peu léger, comme planque.
- Iliot est le jeune garçon le plus recherché par l'ennemi, le fils du roi, mais il ne s'en fait pas plus que ça quand un individu louche quitte la réunion. Je dirais même plus : il l'oublie tout simplement au bout de quelques secondes. Alors qu'il clamait quelques minutes plus tôt qu'il était le prince et qu'il voulait réveiller les pouvoirs de la nouvelle génération. Un peu plus de méfiance, peut-être ?

Bref, je ne vais pas en faire un roman, vous avez compris.

Je sais que c'est un peu dur, mais ça ne veut pas dire que je ne crois pas au potentiel de l'auteur. :) Ce qu'il manque principalement ici, c'est de la bouteille. C'est mon ressenti de lectrice en tout cas. le monde a du potentiel, mais ici, il n'est pas crédible... Malheureusement !

Je lirai cependant volontiers le deuxième tome s'il tombe entre mes mains, pour voir si l'écriture et le scénario ont évolué dans le bon sens.

N'oublions pas cependant que tout ça n'est que mon humble avis. de chieuse.