Helsey apparaît dans ses fonctions de grand reporter international dans les mémoires de Dominique Auclères. En 1934, elle le retrouve en Europe centrale, où elle traduit des notes diplomatiques, ce qui lui ouvre un accès limité et conditionnel à la grande presse. Helsey lui avoue "Vous m'êtes indispensable, vous savez les langues." Mais un instant plus tard, il lui demande : "Voulez-vous me rendre un service ? Redevenez un peu ménagère, dépouillez votre qualité de journaliste. J'ai fait un accroc à mon pardessus, sauriez-vous le raccommoder, par hasard ?" Ainsi, dotée d'une compétence professionnelle supérieure mais peu valorisée en raison de son manque d'expérience dans le métier, la journaliste subit l'humiliation de se voir ramenée à sa "nature" féminine subalterne au moment même où ses qualités de traductrice sont reconnues comme indispensables et supérieures aux compétences du grand professionnel qu'elle seconde.
in "Les écrivaines journalistes entre les deux guerres" Paul Aron p.426-427
Madame,
Les employés des magasins vous prient respectueusement de leur faciliter le moyen de dîner chaque soir en famille.
Cette satisfaction légitime pourrait leur être accordée par la fermeture des magasins à 7 heures du soir.
Déjà plusieurs magasins importants ont pris cette initiative ; les autres suivront facilement cet exemple, si la clientèle s'abstient d'acheter le soir.
Marie Bonnevial, "Tribune du travail : chambre syndicale des employés", journal La Fronde, 26 janvier 1901
cité dans "Modes d'action au féminin dans la Fronde" de Sandrine Roll p.176