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Critique de Vermeer


A l'heure où fleurissent les manuels de développement intérieur, de coaching, plus ou moins intéressants (et souvent moins), pourquoi ne pas s'inspirer des Anciens qui au moins ont passé l'épreuve du temps.
Dans cet opus, Plutarque s'adresse à son ami Paccius à qui il fait part de ses réflexions pour faire face à l'adversité, mener une vie la plus sereine possible quelles que soient les circonstances.
Ne pas s'éloigner de la Nature, s'attacher aux fausses gloires même si Plutarque ne demande pas de s'éloigner du monde et des affaires mais plutôt d'avoir conscience de l'imperfection humaine et ne pas trop attendre de ses proches pour ne pas être en butte à la déception.
Réfléchir à ses actions et ne pas chercher à meubler la vacuité du temps, apprendre à se connaître (Plutarque est très influencé par Platon), à dompter la douleur, tirer profit de ses échecs, de l'adversité. Il convient d'apprécier ce que l'on possède et ne pas se comparer à ceux qui ont plus. Il est bon d'anticiper un minimum pour ne pas se laisser déconcerter par les événements tout en appréciant ce que l'on vit au moment où on le vit et surtout ne pas redouter la mort.
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