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Critique de RomansNoirsEtPlus


Après le temps des snipers (City of Windows), voici maintenant New York ravagé par différentes explosions dont la première se déroule au musée Guggenheim faisant plus de 700 victimes (sans parler des précieuses oeuvres d'art détruites), alors que la société Horizon Dynamics l'avait privatisé pour une levée de fonds auprès de riches investisseurs.
Comme dans le précédent épisode, l'agent spécial du FBI Brett Kehoe réclame rapidement l'assistance du professeur Lucas Page pour l'aider à trouver une piste et tenter de stopper les terroristes dans leurs actions criminelles. Lucas, après son accident qui l'a frappé et dont il a de peu réchappé, remplaçant bon nombre de ses organes de locomotion par des prothèses, est doué de visions fulgurantes qui transforment tout espace en données mathématiques. Un pouvoir bien pratique pour comprendre le processus comme les matériaux qui ont servi aux artificiers pour commettre leur forfait ; comme si Lucas revoyait la scène en détail après qu'elle se soit déroulée.
Il rempile donc pour une nouvelle enquête, qui va l'éloigner de sa nombreuse famille pour un
moment et lui faire côtoyer une nouvelle fois sa partenaire, l'agente Alice Whitaker, une femme de couleur au caractère bien trempé .
La société qui a été frappée appartenait aux frères Hockney, deux multimilliardaires possédant bon nombre de sociétés à travers le monde. Mais est-ce la bonne piste alors que le temps presse , de nouvelles bombes n'allant pas tarder à faire de nouveaux dégâts matériels et humains ?

Même si le récit m'a semblé moins détonnant ( quel paradoxe !) que le précédent car étant sans
doute moins surpris par le comportement des principaux personnages comme par l'humour un brin décalé du professeur Page, il n'en reste pas moins l'efficacité du style de l'auteur qui laisse peu de temps à ses protagonistes comme à ses lecteurs pour souffler.
Les explosions s'enchaînent comme cette course technologique sans fin montrée du doigt par les
instigateurs des attentats ou leur servant d'alibi (en tout cas faisant partie de leurs revendications). On n'est pas loin de penser que l'auteur est du même avis, compte tenu des nombreuses remarques acerbes à ce sujet. Il n'est d'ailleurs pas le seul…
L'auteur parvient sans aucun problème à conserver le suspens intégral jusqu'au bout, quitte à glisser aux enquêteurs comme aux lecteurs de son roman quelques belles fausses pistes dont il a le secret .
Un roman qu'il est très difficile de lâcher une fois tournée la première page et qui ravira sans aucun doute les amateurs de sensations fortes.
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