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Critique de val-m-les-livres


J'ai été un peu déçue par ce document parce que je pensais en apprendre davantage sur la manière dont Bachar al-Assad maltraite son peuple or Caroline Poiron veut ici surtout montrer comment il manipule les médias, de manière parfois malhabile d'ailleurs car il est capable de leur faire rencontrer un prétendu prisonnier que le journaliste rencontre ensuite parfaitement libre dans la rue. J'ai trouvé que parfois, on tournait en rond mais globalement, Caroline Poiron atteint son but. Elle règle quelques comptes avec certains journalistes, notamment avec Jaques Duplessy qui en Syrie, montre à la religieuse qui les accueille l'article que l'auteure a écrit quand elle avait infiltré les rebelles, ou avec des journalistes belges qui filment Gilles Jacquier sur son lit de mort sans s'occuper d'elle qui est à côté. Ce qui est aussi très intéressant, c'est de constater la désinformation qui suivra cette mort, même et surtout en France où un George Malbrunnot va énoncer des contre-vérités étayées par on ne sait quelle source. Ce qui m'a paru le plus fascinant dans ce document, c'est le portrait de cette religieuse qui semble avoir mené Jacques Cartier à la mort, une femme très proche du pouvoir mais aussi de personnes peu recommandables comme Thierry Messan. Cette mère Agnès (ici en photo avec Gilles Jacquier) est presque un personnage de roman, malheureusement, elle est bien réelle. Ce livre m'a tout de même permis de comprendre pourquoi Bachar al-Assad était protégé par d'autres puissances, notamment parce qu'il est laïc. C'est surtout un hommage d'une femme à son mari et cela donne à réfléchir que l'objectivité de ces propos. Comment garder assez de distance quand on fut au coeur de l'action?

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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