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Critique de Trebulle
C'est d'abord la couverture, étonnamment blanche pour un livre des Editions Rue du Monde, qui m'a donnée envie d'ouvrir cet album. Puis le titre "Un tout petit silence bleu", évoquant le calme des sens : ouïe et vue.
À l'intérieur, les doubles pages peintes en couleurs directes, alternent entre une profusion de couleurs symbolisant le brouhaha et des pages plus épurées laissant la place au fond blanc et une impression de calme. Sandra Poirot Cherif parvient à donner une couleur aux sons, utilisant sa palette pour nous immerger dans le bruit d'une cour de récréation, le tohu bohu d'une rue sous la pluie, le bruissement permanent d'une forêt...
Et parmi cette profusion de sons et de couleurs, il y a Joan, un petit garçon qui collectionne les silences, rares et précieux dans cette vie bouillonnante. Il prend le temps de les dénicher, de les saisir bien qu'ils soient fugaces, pour les mettre dans son sac à trésors et pouvoir ensuite les partager avec sa famille.
Un très bel album, qui invite à prendre le temps d'une pause, à savourer les silences, à l'apaisement et à la contemplation.
À l'intérieur, les doubles pages peintes en couleurs directes, alternent entre une profusion de couleurs symbolisant le brouhaha et des pages plus épurées laissant la place au fond blanc et une impression de calme. Sandra Poirot Cherif parvient à donner une couleur aux sons, utilisant sa palette pour nous immerger dans le bruit d'une cour de récréation, le tohu bohu d'une rue sous la pluie, le bruissement permanent d'une forêt...
Et parmi cette profusion de sons et de couleurs, il y a Joan, un petit garçon qui collectionne les silences, rares et précieux dans cette vie bouillonnante. Il prend le temps de les dénicher, de les saisir bien qu'ils soient fugaces, pour les mettre dans son sac à trésors et pouvoir ensuite les partager avec sa famille.
Un très bel album, qui invite à prendre le temps d'une pause, à savourer les silences, à l'apaisement et à la contemplation.
