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Critique de gill


gill
27 février 2017
Ici, seule la couverture sacrifie au rite sacré de la colorisation.
Et dès la première page, le récit n'étant pas même entamé, Raymond Poïvet, déjà, nous offre, crayonnés au noir et blanc, quelques-uns de ses superbes dessins qui ressemblent tant à des ébauches mais qui pourtant n'en sont pas.
Le noir et blanc lui va si bien à Raymond Poïvet !
Un jeune homme, Tiriel, a hérité, de son oncle Joseph qu'il aime mais dont il ne se souvient pas, d'une charmante vieille bâtisse et d'un médaillon.
C'est en fait d'un monde qu'il a hérité de ce petit bonhomme gris dont personne dans la famille ne parlait jamais.
Car le vieil homme avait découvert le passage vers Tirzah, vers le pays de Har dont la capitale est Golgonooza.
Il y était devenu le roi Andermon.
L'aventure attend Tiriel au coin du kiosque à musique ...
Le scénario est signé par Jean-Pierre Dionnet.
L'on doit beaucoup à Jean-Pierre Dionnet qui, avec quelques complices, nous offrit "les Humanoïdes Associés", "Métal Hurlant" et quelques autres "bricoles" ...
Qu'il soit remercié ici d'avoir tant donné à ma génération !
Pour revenir à nos moutons, "Tiriel", paru en 1975, est le
premier album signé par cet ineffable "enfant du rock".
Raymond Poïvet a, lui, une longue, prolifique et talentueuse carrière derrière lui.
Pourtant, en 1975, il surprend encore.
Le style est pourtant, entre mille, reconnaissable.
C'est pousser jusqu'à ses plus belles limites l'art du crayonné.
"Tiriel, l'héritier d'un monde" est un récit illustré de science-fiction, de bonne science-fiction, d'excellente science-fiction !
Et pour le lire, pour parvenir jusqu'à Golgonooza, ouvrez grands les yeux, admirez le travail des deux artistes et placez-vous au centre du kiosque à musique ...
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