je suis tombée, par hasard, et sans doute par erreur, sur le premier roman d'
Alice POL, actrice..aurais-je dû me méfier ? J'y suis allée bille en tête, sans doute influencée par cet article de Ouest France.
Alice Pol s'est vue encouragée par
Laurent Zeitoun (scénariste, réalisateur et producteur de, entre autres, L'arnacoeur, ou Intouchables) qui ce jour-là aurait dû être mieux inspiré.
Alors, que dire ?
Alice Pol n'est déjà (à mon goût) pas une actrice notable, mais lui accordant le bénéfice du doute, j'ai commencé ce roman.
Je simplifie à l'extrême, nullité absolue... le constat est sauvage mais ;
-Il (
Laurent Zeitoun) m'a dit « Alice, il y a une voix, il y a un ton, j'ai adoré, il faut que tu le fasses lire' »
NON, il n'y a pas de voix, ni ton : on se retrouve face à un gloubi-boulga incompréhensible mêlant réminiscences et angoisses, enquête en cours..
Il n'y a aucun style :
Alice Pol, use et abuse des adverbes et des adjectifs, et écrit, par exemple :
« Après cette escalade plus scabreuse encore que sa vie, il fallut faire le lit. Léon avait pris soin de préparer une paire de draps dépareillés jusqu'à l'outrance, ça relevait de la provocation, elle se félicita d'avoir pris son oreiller. Avec son confort incomparable, son sommeil pourrait sans doute accepter cette taie aux redoutables coloris. »
J'ai vite lâché l'affaire (au premier quart du roman,,,), m'ennuyant ferme, trouvant tout simplement indigeste ce verbiage superficiel, faussement « intellectuel », ces conversations inabouties et bancales.
Un polar un peu morne, mais surtout agaçant, et qui aurait mérité une relecture plus sévère..