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Critique de lecassin


Une fois n'est pas coutume… Un polar ! Enfin... un Polard, plus exactement.
Faut vous dire qu'à part San Antonio, je suis un peu ignare dans le genre, et c'est pour cette raison que je postulai, dernièrement, à l'attribution de ce bouquin lors d'une opération masse critique. Merci à Babélio et les éditions in octavo de m'avoir retenu…

Très peu féru en matière de polar disais-je, à part en San-Antonio… Justement, en exergue, cette pensée de Frédéric Dard : « Un homme ne laisse derrière lui que l'oeuvre de son désoeuvrement. » Est-ce un signe ?
Certainement, un signe, oui… car il s'agit bien ici de l'étalage des conséquences du désoeuvrement du boucher Laszlo Herczogejdi , récemment installé à Honfleur en provenance directe de sa Hongrie natale, contraint à l'inaction quand un concurrent déloyal (un industriel de la viande) lui vole sa clientèle, durement conquise…
Il commettra l'irréparable, par ennui …
Mais attention, il n'est pas seul : ses « amis » de la première heure − quatre plus ou moins paumés chacun dans leur propre histoire − sont là pour l'épauler, le soutenir, et diriger l'enquête policière dans des voies sans issue, si ce n'est celle du burlesque...
Parce que, soyons clairs, l'enquête n'a pas plus ici d'importance que dans un bon San Antonio. On va rencontrer des éboueurs de et en compétition, carriéristes, mais pas moins que leur employeur-maire, un peintre rôti… et puis une amitié entre les différents protagonistes de ce polar qui n'en est pas vraiment un.

Point de Frédéric Dard, là-dedans, ou si peu, en exergue, mais bel et bien du René Fallet, le grand, celui de « La grande ceinture »…
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