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Critique de Tmor
J'avais déjà lu un bel ouvrage pour ados de cette auteure. Je me suis replongé dans son univers sensible, social et rude. La trame est très simple. Un père, deux filles ado et pré-ado, qui ne vivent pas dans le luxe. La mère n'est plus là. Partie, morte ? On ne sait pas. La chronique lycéenne, collégienne et quotidienne se fait sur fond de mouvements sociaux de 2007, voitures qui brûlent, tensions. Un jour le kiosque du père brûle. Il en sort vivant, mais plus rien se sera comme avant. Il arrête de ce battre. Les deux filles vont donc devoir devenir adultes avant l'âge, travailler, se responsabiliser, jusqu'à l'abandon final. Après avoir déménagé devant les huissiers et s'être fait abandonnées par leurs pères, une des fille tombe sur des lettres de sa mère, incarcérée, lettres que son père n'avait jamais ouvertes. La métaphore avec Calamity tient plus de l'anecdote. le propos est profond et sensible, même si parfois la narration est un peu expéditive et le sentimentalisme un peu lourd, néanmoins ça n'enlève rien à la qualité de l'histoire. J'ai regretté que le cas du père lâche ne soit pas plus explicité. La fin en mode retrouvaille en famille est forte. Une belle note d'espoir.
