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Critique de coincescheznous


Ce livre m'est arrivé dans les mains d'une bien curieuse façon… En vacances pour quelques jours à Trouville-sur-Mer, dans le Calvados, en Normandie, je rentre dans une petite librairie. Là, je remarque ce livre, que la vendeuse s'empresse de me vendre: “c'est génial, c'est drôle, c'est super”. Je pense, en y repensant, que c'était une librairie spécialisée sur la normandie. Soit les auteurs présentés sont normands, soit les intrigues s'y passent… Parce qu'il n'y avait que des livres inconnus au bataillon (désolée pour les normands, mais a priori pas de best sellers chez vous à part Madame Bovary).



Bon.



Je repars avec Je viens de tuer ma femme, car comme peut-être le savez-vous, j'achète essentiellement des livres dont je ne connais rien, ni l'auteur ni l'histoire, à la différence de Tom la Patate qui achète après prise d'informations.



C'est un livre très court – 166 pages -, très étrange, terriblement sarcastique donc bien dans l'humour noire. Sans rien dévoiler, le livre commence par “Je viens de tuer ma femme. Ce qui m'ennuie, c'est les faire-part”. le ton est donné. Les premières pages sont assez drôles et le personnage principal (qui porte le même nom que l'auteur) a des réflexions déjantées qui ne laissent pas indifférents. On suit donc Emmanuel sur sept jours (toute la semaine) qui suit le décès de sa femme, de l'excitation à la trouille d'être coffré, mais aussi dans son évolution des sentiments envers sa chère et décédée épouse.



Pour autant, bien que drôle et facile à lire, j'ai été relativement déçue par la fin qui finit un peu en coaching à la mords-moi le noeud. En gros, on commence par suivre un mec déjanté, et c'est ça qui est original, pour retrouver six jours après un cheminement quasi existentiel sur les relations homme-femme, l'écoute, l'amour et Zzzzzzz. Je ne crois pas à l'enchevêtrement des genres, surtout en 166 pages. Si on part du principe qu'on lit un truc fun et complètement barré, ce n'est pas pour être rappelé à l'ordre cent pages plus tard sur la profondeur de nos sentiments et de nos actes.



Du coup, je suis passée de plutôt enthousiaste à un peu gonflée.



Mais bon, j'aurais au moins appris qu'il existe en Normandie un artiste-peintre-écrivain du nom d'Emmanuel Pons, dont voici le site, et qui est à priori très copain avec la libraire de Trouville qui ne tarit pas d'éloges sur lui!



Jo la frite
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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