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Critique de Cronos


Parmi toutes les sorties de livres de youtubeurs et youtubeuses qui je suis, c'est toi, Florence, que j'ai choisi. Je souhaites apprendre des choses que je ne connais pas déjà via la chaîne et j'espère y retrouver ton humour. C'est parti !

Trente et une histoire, pile comme le nombre de jour d'octobre, mais bon j'ai pas pu résister et je l'ai lu en un jour. Déjà point bonus dès l'avant-propos, elle a mis sur son blog toutes les sources, documents ou encore vidéos pour aller plus loin, et quand on parle d'espace aller plus loin c'est bien. Je pense que pour chaque chapitres, j'écrirais quelques lignes mais avec un résumé en fin pour celles et ceux qui n'ont pas envie de lire une critique trop longue.

- La première histoire, disons que c'est le genre de chose que j'aurais préféré ne pas savoir mais ils sont humains, ça arrive ce type d'accident, aussi sale soit-elle. Je ne m'étais jamais posé la question de comment les astronautes faisait pour aller aux toilettes, j'ai eu la réponse, c'est vrai que ça les rend moins glamour.
- Pour la seconde, étant friand d'histoire d'objet perdu, j'en connaissais déjà la plupart. Pour sa défense, c'est une passion un peu particulière, et le chapitre est petit donc je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.
- La troisième me fait vivre cette course en les Russes et les Etats-Unis pour avoir le premier pas sur la Lune. Mais surtout me fait connaître le nom, et l'histoire, d'Alexeï Leonov.
- Une petite histoire racontant un soucis technique. Ca me fait relativiser quand je lis ça, des personnes avec des compétences et un entraînement dingue se font avoir par un des premiers problèmes de notre vie. Faire passer un carré dans un rond, comme un enfant qui veut faire rentrer ses cubes en bois dans le mauvais trou.
- Youri Gagarine était quand même le mec le moins stressé au monde alors que sa mission avait 50% de chance d'échouer, l'entraînant lui et ses compères dans la mort. Respect !
- Encore toi Alexeï, ça me rassure, ayant le même petit soucis que lui, j'ai encore une chance d'aller dans l'espace si j'ai un bon rasoir.
- Je crois que le plus drôle dans cette histoire c'est que le sandwich en question a été coulé dans la résine et est exposé dans un musée.
- Je ne connaissais pas du tout l'histoire de ces pilotes, et à l'heure où je lis ces lignes, le plus logique aurait été d'envoyer le seconde équipe, surtout dans l'espace, il vaut mieux envoyer l'équipe que a de meilleurs résultats même si ce sont des femmes. Ca paraît logique aujourd'hui mais visiblement à l'époque ils préféraient foirer avec des hommes que réussir avec des femmes.
- Je trouve ça dingue, à la génération de mon père, l'humain met le pied sur la Lune (entres autres) et à la mienne, on peut faire du tourisme spatiale ! Bon, c'est vrai qu'il faut avoir le budget, mais quand même.
- Ce que j'aime le plus dans la science-fiction c'est quand elle se transforme en science et que le module fiction se détache. Une sorte de rêve qui devient réalité. C'est beau de savoir que ces personnes dans l'espace sont aussi des rêveurs comme n'importe qui.
- Les traditions de sportifs avant une épreuve je connaissais mais pas celles des astronautes. Certaines sont plus loufoque que d'autres mais au moins j'ai appris des trucs, et ça me fait toujours plaisir.
- Un chapitre un peu plus particulier pour ce douzième chapitre, écrit façon comédie. Il est celui qui m'a le moins plus, justement parce qu'on perd le côté sérieux d'un moment historique. Dans les autres, elle garde ce côté vannes pour souligner le ridicule d'une situation mais le chapitre possède toujours le côté approfondi. Au moins je sais était la première femme dans l'espace.
- Histoire assez folle, à ce point là c'est vraiment complètement fou. Toute la technologie et l'argent qu'il a fallu trouver pour que ni les américains ni les russes n'utilisent une prise femelle. Vous êtes des grands malades ! C'est juste une prise !
- Pour cette quatorzième histoire, les rôles s'inversent, pour une fois, vu que visiblement un homme dans les années 30 n'est pas capable de faire plusieurs trucs en même temps... C'est particulier l'histoire de la conquête spaciale, entre guerre froide et sexisme. J'espère vraiment qu'on a fait des effort sur ce second point, parce que je trouvera ça plus que dommage de ce priver de talents, et d'avancer à cause de la fierté de quelques personnes. Katherine Johnson, ça ne l'a pas empêchée d'être la seule à faire des calculs qui feront fondre mon cerveau rien qu'à leur vue, la première femme à être mentionné sur des rapport de la Nasa, etc... le tout en étant afro-américaine en Floride en 1930. Lisez ce chapitre !
- Grâce, entres autres, aux deux femmes du chapitres précédents, il est possible tweeter depuis l'ISS par exemple. Et encore une fois je trouve ça dingue, c'est un monde qui me fascine. Ce que je voyais à la télé ou au cinéma est une réalité. Quand je regarde la station spatiale internationale passer, je me dis qu'il y a des humains dedans et à chaque fois ça me colle des frissons.

Bon, nous voilà déjà à la moitié du livre et je me rends compte que ma critique sera beaucoup trop longue et que personne ne lira un aussi gros pavé, à commencer par moi. Si j'ai d'autres informations utiles à ajouter elles seront dans le résumé ci dessous.
A noter que les histoires sont inédites, et n'ont pas été diffusées sur sa chaîne ce qui est fort appréciable et si ma mémoire est bonne.


En résumé, un bon premier livre avec des histoires qui s'enchaînent, ça me plaît, ce ne sont pas simplement des faits n'ayant pas de rapport les uns avec les autres, mais plutôt la fin d'une est le début de l'autre. J'ai aimé les parties bleutés, qui représentent une parenthèse de l'auteure et apporte un peu d'humour dans ce qui pourrait vite devenir dramatique.
Sous cet humour ce cache un travail démentiel, je suis allé jeté un coup d'oeil à quelques sources sur son blog, et personnellement je n'aurais pas eu la patience de lire un rapport de plus de 1500 pages sur les archives de la NASA, par exemple. Je remarque que des scientifiques ont approuvés les écrits des Florence Porcel, ce qui me prouve qu'en plus d'avoir des potes vraiment cool, elle a écrit ce livre très sérieusement. Bravo !
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