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Critique de JustineBond


Pandorini, monstre sacré du cinéma, vient de mourir. Les premières articles de presse élogieux tombent, on se souvient d'un homme merveilleux, généreux, bercé par son enfance dramatique dont il a su faire une force plutôt qu'une faiblesse. Cet acteur qui s'est battu pour aider les femmes victimes de violences, ce gendre idéal, plein de charmes que personne ne soupçonnerait (où qui préfèrent se taire…).

L'auteur se livre sur un « épisode » de sa vie, à la façon d'un journal intime. Elle nous raconte leur rencontre, la joie de l'apercevoir sur un tournage, l'idée de génie pour se faire remarquer, les appels tard le soir, l'excitation d'être appelée par cet homme, leur première fois féerique et effroyable et puis les silences, la dépression, et enfin la délivrance, l'acceptation, les mots sur ce viol, sur cet abus de pouvoir, l'emprise d'un homme célèbre, talentueux sur une jeune fille rêveuse, naïve et un peu groupie.

Très vite, je me suis demandée si ce Pandorini existait, tellement le récit me semblent parfaitement conté, j'ai ressenti énormément de choses en lisant ces lignes. Bravo à Florence Porcel de s'être mise à nu, bravo d'avoir osé parlé de ce paradoxe qui peut parfois être incompréhensible pour le grand public, ce mécanisme de domination que peu connaissent. Bravo d'avoir eu le courage, qui je l'espère permettra à d'autres d'oser ! Combien compte-on de Pandorini ? Beaucoup trop, il faut que ça cesse.

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