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Critique de PhilippeSAINTMARTIN


Ena Lucia Portela est de ces jeunes écrivains cubains qui n'ont pas de compte à régler avec la Révolution ou le tropico-marxisme : elle est de la génération d'après, celle qui ne sait pas comment était l'île "en aquellos tiempos", juste avant. Avant le castrisme.
Portela nous emporte, avec un narratif aux couleurs atomiques inouïes, dans un monde de désordre et d'effondrement, de soif de vivre, d'urgence d'exister, de construction depuis les ruines : tout est à faire ou à refaire puisque si peu fut fait, ou beaucoup mal fait. Alors faire le choix de la joyeuse débrouillardise, des projets à courte vue et des solutions d'urgence délurées, dans cette déliquescence institutionnalisée où morale, droiture et respect auront droit de cité dans un avenir plus radieux. Cent bouteilles est un chant d'innocence et d'espoir, entonné gaiement comme ce refrain vital commun à toute l'Amérique Latine : me las arreglo como puedo , je me débrouille comme je peux.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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