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Critique de Jardins_Secrets


Bonjour à toutes et à tous…

Il y a quelques semaines j'ai rencontré Jean-Christophe Portes par hasard dans ma banque. Il est venu vers moi nous avons discuté un peu, puis avons décidé de nous revoir. C'était la bonne occasion pour le lire. Cela faisait un moment que je voyais ses romans dans divers blog.
Du coup, un peu de pression à la lecture de ce roman que j'avais vraiment envie de lire ainsi que le reste de la saga de Victor Dauterive…

Au début, j'ai un peu peiné. Des phrases très bien écrites auxquelles nous ne sommes plus tellement habitué.
Il a fallu que je m'accroche car beaucoup de personnages et, un début avec assez peu d'action. J'ai trouvé le personnage principal, Victor Dauterive très attachant, mais un peu jeune comme gendarme, mais toujours cette très belle écriture et, petit à petit, j'ai trouvé mon rythme.
Finalement par le contexte historique j'ai aimé ce roman surtout, lorsque l'intrigue est devenue prenante, là, il m'a été difficile d'arrêter ma lecture.
Une belle histoire policière qui se déroule au début de la Révolution française.

Un bon moment de lecture, malgré le début un peu lent. Écriture vraiment superbe et un final qui est un vrai régal. À suivre…


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Extrait :
« Mercredi 15 juin 1791

L'affaire avait fait grand bruit. Pendant deux jours, on ne parla plus que de ses affreux meurtres, si bien que les jeunes filles du quartier Saint-Marceau se mirent à éviter de circuler seules le soir. On avait multiplié les gardes et les patrouilles, mais aucune d'entre elles ne remit la main sur ce jeune officier sanguinaire.
La ravaudeuse, surtout, vit au quotidien bouleversé. Plusieurs hommes vinrent l'interroger chez elle, puis on l'emmena à la maison commune de la section où l'attendait un commissaire vêtu de noir, à la mine sévère. L'homme parlait remarquablement, aussi bien qu'un curé, mais ses manières étaient brusques. Flanqué de deux gardes nationaux, il lui posa des questions à l'étourdir, toujours les mêmes. S'avait-elle où le jeune homme avait quelque refuge ? Qu'avait-elle vu le jour des meurtres. »
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