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Critique de pasiondelalectura


Ce livre est la suite de Moi, Julia, et c'est encore une lecture très agréable, intéressante, palpitante même, autour de cette femme qui fût Julia Domna Augusta, impératrice de la Rome Antique (c.197 dC).
Le livre a 786 pages et pesait, dans cette édition, 1 kilo 200 grammes à soutenir, mais cela vaut la peine.

Julia est Impératrice, mère des armées, épouse de Septime Sévère et sa vie nous est racontée par le médecin impérial, Galien de Pergame.
Les chapitres sont courts, avec un texte si visuel et dynamique que l'imagination s'envole et l'on se retrouve dans un bon péplum en technicolor.

Julia a constitué une nouvelle dynastie avec son époux, l'Empereur Septime Sévère, grand militaire et stratège, et ses deux fils Antonino et Geta.
Julia esta ambitieuse, intrigante, très intelligente. A Rome tous veulent le pouvoir et ils sont disposés à tout pour l'avoir : intrigues, assassinats, empoisonnements, rapts, viols, incendies, inceste, trahisons, mensonges. Tout peut servir, il n'y a pas d'éthique.
Les deux fils de Julia sont destinés à régner, mais ils ne veulent pas partager le pouvoir.

Les situations les plus incroyables surviendront avec des solutions qui ne sont pas toujours justes, mais c'est la couleur locale en 197 dC. Garder le pouvoir ou mourir, telle est la devise.
Dans ces conditions, il est difficile de juger les actes de Julia car étant femme, et de plus étrangère (syrienne), elle n'aurait pas du accéder au pouvoir le plus haut de l'État.

Les cohortes romaines, si impressionnantes, si parfaites, étaient constituées en grande partie de mercenaires recrutés aux quatre coins de l'Antiquité. Ces hommes étaient très vénaux, réclamant toujours plus aux Généraux, refusant le combat en cas d'impayés. Et il est vrai que les chances de rester en vie étaient infimes… le Sénat était indépendant de l'Armée et le Cesar avait besoin de ce Sénat pour régner. Un Sénat corrompu qui survivait avec des intrigues sordides.

L'attitude de Julia, indomptable, ambitieuse, rétive, va indisposer les dieux de l'Olympe qui vont se diviser en deux groupes irréconciliables. Les dieux, aussi peu conciliants que les simples mortels. C'est le côté fantastique dans le récit de Posteguillo.

Julia a eu la main sur l'Empire Romain, une tâche de titans, elle, la manipulatrice implacable, mais toujours cérébrale.
Il y a d'autres profils de femmes magnifiques dans ce beau roman : la soeur de Julia, Maesa, celui de sa nièce Sohemias, celui de l'esclave Lucia.
Quelques hommes m'ont paru remarquables : Septime Sévère le mari ,son amant Quinto Mecio, le médecin Galien.
Un très bon roman.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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