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Critique de Vermeer


L'auteur reprend à son compte la pensée de McLuhan de 1967 "le media esr un message" c'est-à-dire que le mode de transmission (oral, écrit ou technologique) influe sur le message lui-même, son contenu et même sur la civilisation. Ainsi, la télévision qui s'est substituée à l'écrit rend passif, empêche de penser car elle privilégie la distraction au lieu de la pensée construite. Elle érode notre capacité à penser, elle noie la pensée sous des distractions. A noter que cet essai date de 1985, avant Internet, les réseaux sociaux mais au début des chaînes d'information continue aux Etats-Unis.
Orwell pensait que nos oppresseurs seraient extérieurs, qu'ils censureraient les livres, qu'ils limiteraient l'accès à l'information. Huxley lui dès 1935 avait vu plus juste dans le Meilleur des mondes. L'oppresseur n'est pas extérieur, il ne nous interdit pas les livres, il ne nous donne plus envie de les lire, il nous noie sous trop d'informations. La pensée véritable est noyée par les futilités qui empêchent l'homme de faire des efforts. Qui plus est, nous aimons notre oppresseur ! La distraction a pris le pouvoir et détruit l'humanité, ce qui en fait son essence.
Un peu redondant, des exemples pris dans des émissions américaines que nous connaissons peu.
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