J'avais découvert
Chaïm Potok avec "
l'élu" et j'avais adoré et cela m'avait donné envie de lire d'autres textes. Dans "
Je m'appelle Asher Lev", retour dans la communauté juive hassidique de Brooklyn cette fois dans les années 50 pour un récit de « l'affrontement » entre le jeune
Asher qui se découvre une vocation de peintre et son père très engagé dans la cause juive qui ne peut admettre qu'on consacre son temps à ce type d'activités stériles. Heureusement pour
Asher, le rebbe (chef religieux de la communauté) comprend la puissance de la vocation d'
Asher et l'aide à la développer. le jeune garçon va cependant être déchiré entre la réalisation de son oeuvre et sa foi. L'auteur fait remarquablement vivre ce monde fermé et inconnu et l'ambiance de l'époque. Un roman très attachant car les affres d'
Asher, au-delà de sa propre histoire, interpellent sur la difficulté à trouver son identité dans un groupe et sur le déchirement qu'il en résulte. L'écriture est remarquable et on suit l'évolution d'
Asher avec un réel plaisir.
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