La morale de cette petite nouvelle - voire de cette fable - vite lue pourrait être : il faut se méfier des romans sentimentaux, surtout des romans français... Il n'y a pas l'esprit de
Jane Austen, mais la jeune Maria s'aperçoit que la fiction embellit les choses et surtout les amants, et que ce qui est romanesque dans une histoire d'amour - une fuite et un mariage secret de nuit, l'est moins face à la trivialité de la réalité, une tempête de neige dans les plaines russes.
C'est donc plutôt drôle, même si la fin rétablit une morale.
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