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Critique de zorazur


Pour l'adolescente que j'étais lorsque j'ai lu La fille du capitaine, ce fut une introduction idéale à la littérature russe et à l'histoire de la Russie. L'édition dont je disposais était illustrée et je garde encore la vision de l'une des illustrations où s'affrontent Maria et Catherine. Je n'aurais su dire laquelle des deux était la plus belle, entre Maria implorante et pourtant fière et déterminée, amoureuse, Catherine figée, hiératique et majestueuse. Je découvrais les coutumes étonnantes d'un autre monde, un pays-continent marqué par l'immensité, le froid, la conscience d'une étrange servitude, des expressions qui me déconcertaient - pourquoi en Russie s'adresse-t-on ainsi à la tsarine, pourquoi le serviteur parle-t-il ainsi à son maître. Et la figure omniprésente de Pougatchev, depuis la silhouette surgissant de la tempête de neige, jusqu'au prisonnier dans sa cage, se redressant encore dans ses certitudes, juste avant l'exécution.
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