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Critique de mh17
Le Chevalier avare fait partie des quatre "scènes dramatiques" ou "petites tragédies" que Pouchkine a écrites à l'automne 1830 alors qu'il est confiné à Boldino durant l'épidémie de choléra qui ravagea l'Europe entière ( l'épidémie déferlait d'Asie et atteignit Paris l'année suivante).
Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais la lecture est intéressante car elle propose une réécriture de L'Avare de Molière. Il s'agit d'une mini-tragédie en trois scènes et en vers. Pouchkine conserve uniquement le conflit d'argent entre le père avare et le fils. Il situe son action à une époque où on pratique les tournois. le fils a besoin d'argent pour briller devant les dames et la cour. Cependant, c'est un garçon honnête et généreux. Il voudrait être libre et profiter de la vie. le père est comme chez Molière, amoureux de son or et se méfie de tout le monde y compris de son fils. Mais chez Molière, Cléante évoquait seulement en passant l'idée que les fils souhaitaient la mort de leur père ( acte II, scène 1). Chez Pouchkine, les désirs d'Albert se réalisent, même si celui-ci s'en défend quand le juif usurier lui propose du poison. Il y a là derrière une critique sociale évidente.
Je me demande si cette mini tragédie a été représentée telle quelle. Rachmaninov en a fait un opéra en 1904 que je ne connais pas mais il a dû singulièrement allonger la sauce !
Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais la lecture est intéressante car elle propose une réécriture de L'Avare de Molière. Il s'agit d'une mini-tragédie en trois scènes et en vers. Pouchkine conserve uniquement le conflit d'argent entre le père avare et le fils. Il situe son action à une époque où on pratique les tournois. le fils a besoin d'argent pour briller devant les dames et la cour. Cependant, c'est un garçon honnête et généreux. Il voudrait être libre et profiter de la vie. le père est comme chez Molière, amoureux de son or et se méfie de tout le monde y compris de son fils. Mais chez Molière, Cléante évoquait seulement en passant l'idée que les fils souhaitaient la mort de leur père ( acte II, scène 1). Chez Pouchkine, les désirs d'Albert se réalisent, même si celui-ci s'en défend quand le juif usurier lui propose du poison. Il y a là derrière une critique sociale évidente.
Je me demande si cette mini tragédie a été représentée telle quelle. Rachmaninov en a fait un opéra en 1904 que je ne connais pas mais il a dû singulièrement allonger la sauce !
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