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Critique de Gally81
Démon, dévorante, loup-garou ou simple loup… autant de surnoms que de pistes pour la chose qui a fait régner la terreur au XVIIIe siècle dans la région du Gévaudan. Une légende qui prend forme dans une BD où fiction et réalité des faits se mêlent.
30 juin 1764. « C'est en ce jour funeste que le corps de Jeanne Boulet âgée de 14 ans fut retrouvé par son père et ses frères.(...) une mort qui annon-çait le début du règne de la Malbête. » Un climat de peur se répandit dans tout le Gévaudan laissant dans son sillage des centaines de cadavres de femmes, de jeunes hommes et d'enfants pendant près de trois ans.
Il y a des mythes qui passent les siècles en maintenant la même force de fascination. C'est le cas de celui de la bête du Gévaudan. À ce jour, l'origine de ces attaques est restée mystérieuse. de nombreux auteurs et scénaristes se sont intéressés à cette histoire : livres, films, téléfilms et BD ont vu le jour. Avec plus ou moins de réponses apportées. Dans Les griffes du Gévaudan, Sylvain Runberg et Jean-Charles Poupard se concentrent sur la traque commanditée par Louis XV, lui-même, qui envoie un de ses meilleurs éléments, le porte-arquebuse François Antoine, accompagné de son fils dans la région du Languedoc. Ça fait déjà une année que la bête tue laissant derrière elle des corps déchiquetés et décapités. Ces meurtres sont vécus par Versailles comme un affront envers le roi, incapable de se débarrasser d'un simple loup. Ce premier tome du diptyque prend le parti du réalisme avec des scènes de « crime » sanglantes, des paysans crasseux et une cour royale blasée. La suite va s'avérer intéressante car une fois les bases posées, le lecteur se demande quelle piste sera privilégiée par les auteurs : complot, punition divine ou simple animal.
30 juin 1764. « C'est en ce jour funeste que le corps de Jeanne Boulet âgée de 14 ans fut retrouvé par son père et ses frères.(...) une mort qui annon-çait le début du règne de la Malbête. » Un climat de peur se répandit dans tout le Gévaudan laissant dans son sillage des centaines de cadavres de femmes, de jeunes hommes et d'enfants pendant près de trois ans.
Il y a des mythes qui passent les siècles en maintenant la même force de fascination. C'est le cas de celui de la bête du Gévaudan. À ce jour, l'origine de ces attaques est restée mystérieuse. de nombreux auteurs et scénaristes se sont intéressés à cette histoire : livres, films, téléfilms et BD ont vu le jour. Avec plus ou moins de réponses apportées. Dans Les griffes du Gévaudan, Sylvain Runberg et Jean-Charles Poupard se concentrent sur la traque commanditée par Louis XV, lui-même, qui envoie un de ses meilleurs éléments, le porte-arquebuse François Antoine, accompagné de son fils dans la région du Languedoc. Ça fait déjà une année que la bête tue laissant derrière elle des corps déchiquetés et décapités. Ces meurtres sont vécus par Versailles comme un affront envers le roi, incapable de se débarrasser d'un simple loup. Ce premier tome du diptyque prend le parti du réalisme avec des scènes de « crime » sanglantes, des paysans crasseux et une cour royale blasée. La suite va s'avérer intéressante car une fois les bases posées, le lecteur se demande quelle piste sera privilégiée par les auteurs : complot, punition divine ou simple animal.
