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Critique de Iskiwiwi


Dans le lycée de Nick, tous les élèves sont sous l'emprise d'un nouveau jeu vidéo interactif, Erebos. le jeune garçon crée lui aussi son personnage : Sarius, l'elfe noir. Il est rapidement happé par ce monde virtuel, qui va bientôt envahir la réalité.
Voici un très très bon roman qui se lit plutôt vite car une fois commencé, on ne peut plus le lâcher ! le suspense grandit au fur et à mesure de la lecture et on se demande ce qui peut bien se cacher derrière ce jeu. La réponse est surprenante, je ne m'y attendais pas, ce qui fait la réussite de ce roman. Mais je dois dire qu'elle me laisse également un peu perplexe, j'aimerais prendre le temps de relire le livre pour voir s'il n'y a pas d'incohérence (c'est terrible mais je veux toujours pouvoir tout expliquer...).
Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le point de vue de l'auteur sur les jeux vidéos. Par l'intermédiaire de cette histoire, elle en présente les risques mais aussi les qualités. En effet, pendant tout le roman, elle nous les décrit comme un loisir dangereux parce qu'ils enferment les ados dans un monde qui les éloignent de toute vie sociale et qui le cas échéant peuvent être utilisés comme une arme. Mais elle montre également à la fin de l'histoire que ce jeu vidéo n'a pas eu que des conséquences négatives ; [SPOILER] les ados finissent par se retrouver et par échanger sur leur parcours dans le jeu, ils se découvrent des affinités et projettent de se revoir pour certains [FIN SPOILER].
Quant à la toute fin, elle me paraît un poil trop romantique mais rien de méchant. Lisez Sous haute dépendance.
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