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Critique de Shenandoah


Tout le monde l'attendait (enfin, au moins fnitter et fichetoux...), et, sous les hurlements de la foule en délire, voici en avant-première la critique du troisième tome de la série La Longue Terre !

Après la petite déception qu'avait été La Longue Guerre, j'avais un peu peur de ce que nos deux anglais nous avaient concocté pour ce tome. de plus, bien que je lise indifféremment en français ou en anglais, je n'aime pas trop changer de langue au cours d'une série, et je craignais d'avoir du mal à raccrocher les wagons.

Concernant l'anglais, le premier chapitre a été un peu délicat, notamment pour identifier le vocabulaire spécifique, mais au bout de quelques pages c'était bon. Je n'ai juste pas compris pourquoi Joshua est devenu Josué en français, mais c'est un détail...

Concernant le livre en lui-même... j'ai beaucoup aimé ! J'ai retrouvé le même enthousiasme que lors de la lecture du premier tome, et j'en suis vraiment ravie.

Nous sommes à présent 5 ans après le tome précédent, et nous allons suivre trois histoires différentes : Maggie Kauffman est à la tête d'une nouvelle expédition dans l'infinité de la Longue Terre, Josué Valienté enquête sur des enfants aux capacités incroyables, et Sally Lindsay entreprend l'exploration de Mars en compagnie d'un personnage inattendu.

La première chose qu'il faut noter, c'est que contrairement au volume précédent, le titre n'est pas mensonger. Certes, Mars n'occupe qu'un tiers du livre, mais la promesse du titre est tenue, d'autant plus que cette partie de l'histoire est particulièrement prenante, et ajoute une nouvelle couche d'immensité à cet univers qui donne le vertige.

Évidemment, la séparation des personnages, qui vivent donc chacun une aventure propre, peut sembler problématique, mais j'ai finalement trouvé que cela donnait plus de dynamisme au récit. Ainsi, si une aventure nous touche un peu moins (dans mon cas celle de Josué, à ma grande surprise...), on sait qu'au chapitre suivant, ou au pire celui d'après, on va changer de décor.

Du coup, ce tome donne enfin vraiment l'impression que l'histoire avance. Chacune des parties a un but, même si nous ne le connaissons pas forcément dès le départ, et lance des pistes pour la suite qui justifient désormais l'intérêt de deux ou trois autres tomes.

Bien sûr, il y a toujours en fond ce "pourquoi", pourquoi cette Longue Terre (question que même les protagonistes se posent, et à laquelle je pense que nous n'aurons pas de réponse), mais pour la première fois cette infinité de mondes trouve une utilité pratique en dehors du simple fait de permettre à l'humanité de s'étaler sans limites.

Bref, je vais éviter de trop en dire pour ne pas risquer le spoiler, mais vous aurez compris l'idée, ce roman est bien meilleur que son prédécesseur. Mieux construit, plus cohérent, et globalement, plus intéressant, peut-être parce que certains enjeux touchent directement nos protagonistes à présent. J'encourage donc chaudement les lecteurs des deux premiers tomes à se jeter sur celui-ci quand il sortira en France, à moins que ma critique ne vous ai donné envie de le lire en anglais ;-)

Sur ce, je sors le champagne pour fêter ma 50ème critique !
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