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Critique de okang


okang
02 février 2024
Hugo Pratt signe en 1973 un nouveau volume des voyages de Corto Maltese en Afrique de l'est. Les Éthiopiques narrent ses aventures dans le désert au côté de Cush, un guerrier imprégné d'une forte religiosité, mais aussi d'une appréciation sincère de la loyauté et de l'amitié qu'il testera avec Corto Maltese.

Car c'est bien le fil rouge de cet ouvrage : l'amitié avec cet Autre qui semble si différent au départ (et qui le pense aussi réciproquement), mais dont les coups contre les Turcs, les Britanniques, puis contre les Allemands les conduiront à resserrer leurs liens. Corto ayant perdu de vue son double maléfique Raspoutine, Cush semble ici le remplacer idéalement.

Le volume paraît ainsi plus "sec" dans son approche généralement onirique de Corto Maltese. Ce dernier entre plus en action que d'ordinaire, les épreuves sont plus nombreuses, mais le récit s'achève autour d'un échange inédit avec un animal et la conclusion d'un rêve qui, peut-être, n'en était pas un (nous n'en dirons pas plus pour ne pas "spoiler").

Le trait demeure somptueux, les visages des femmes et des hommes d'Afrique sont magnifiés, c'est probablement à cette époque que les dessins de Pratt sont les plus beaux, même s'il évoluera encore au fil des autres volumes de Corto Maltese.
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