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Critique de Marti94
J'ai acheté "La mouette et le serpent" parce que son auteur, Jean-Pierre Praud, est originaire de Saint-Brévin-les-Pins. La ville balnéaire où j'ai une petite maison est le cadre de son premier roman policier et j'aime son attachement au lieu. D'ailleurs, il y a des photos en noir et blanc et une préface sympathique, celle d'un homme qui aime sa ville. Il écrit "Tous les lieux et villes décrits dans ce livre sont des endroits où l'on s'y sent bien, enfin pour ma part. Bonne lecture et merci."
Pour autant, je ne suis pas surprise que ce soit une autoédition car il y a quelques imperfections qui rend difficile au livre d'être accepté par un éditeur.
J'aime beaucoup le titre et le beau dessin sur la couverture mais il y a vraiment trop de fautes de style (et d'orthographe) ainsi que quelques maladresses qui dérangent la lecture.
Par exemple, il question de la femme DU serpent ou de la femme AU serpent, ce genre de chose ou des tics de langage quand il est systématiquement dit Elle habite SUR Saint-Brévin-les-Pins plutôt que A. Comme c'est répété souvent c'est assez perturbant car cela fait partie du langage orale plutôt qu'écrit.
Certes, ce sont des détails mais il y en a beaucoup et ils s'accompagnent de faits assez improbables que je ne vais pas forcément préciser pour garder le suspense de ce polar brévinois.
Une joggeuse découvre un matin le corps d'une jeune femme morte sur la plage de Mindin dans la gueule du Serpent d'Océan, une oeuvre d'art monumentale ressemblant à un squelette géant réalisé par l'artiste chinois Huang Yong Ping. Catherine Durand, la joggeuse, est une amie d'enfance des deux inspecteurs de la SRPJ de Nantes chargés de l'affaire, le capitaine Guillemin accompagnée de son collègue et ami Richard. Ils s'appellent par leur nom de famille, pourquoi pas, mais aujourd'hui on dit LA capitaine si c'est une femme.
Bref, ils vont mener l'enquête en s'installant au bar restaurant hôtel le débarcadère en face du pont de Saint-Nazaire et travailler avec le sergent Bellier de la gendarmerie locale.
Ils n'ont absolument aucun indice et vont mettre du temps à trouver une piste mais je pense que c'est souvent comme ça en réalité. Ce qui m'a gênée c'est que quasiment tous leurs témoins sont des amies ou amis d'enfance, j'en ai compté au moins cinq. Et puis, l'intrigue aurait mérité d'être un peu plus complexe car j'ai facilement trouvé le coupable.
Par contre, Jean-Pierre Praud a travaillé ses deux personnages principaux en tentant de leur donner du caractère. A suivre donc car j'ai acheté son deuxième roman policier qui ne peut être que meilleur.
Challenge Riquiqui 2022
Challenge ABC 2022/2023
Pour autant, je ne suis pas surprise que ce soit une autoédition car il y a quelques imperfections qui rend difficile au livre d'être accepté par un éditeur.
J'aime beaucoup le titre et le beau dessin sur la couverture mais il y a vraiment trop de fautes de style (et d'orthographe) ainsi que quelques maladresses qui dérangent la lecture.
Par exemple, il question de la femme DU serpent ou de la femme AU serpent, ce genre de chose ou des tics de langage quand il est systématiquement dit Elle habite SUR Saint-Brévin-les-Pins plutôt que A. Comme c'est répété souvent c'est assez perturbant car cela fait partie du langage orale plutôt qu'écrit.
Certes, ce sont des détails mais il y en a beaucoup et ils s'accompagnent de faits assez improbables que je ne vais pas forcément préciser pour garder le suspense de ce polar brévinois.
Une joggeuse découvre un matin le corps d'une jeune femme morte sur la plage de Mindin dans la gueule du Serpent d'Océan, une oeuvre d'art monumentale ressemblant à un squelette géant réalisé par l'artiste chinois Huang Yong Ping. Catherine Durand, la joggeuse, est une amie d'enfance des deux inspecteurs de la SRPJ de Nantes chargés de l'affaire, le capitaine Guillemin accompagnée de son collègue et ami Richard. Ils s'appellent par leur nom de famille, pourquoi pas, mais aujourd'hui on dit LA capitaine si c'est une femme.
Bref, ils vont mener l'enquête en s'installant au bar restaurant hôtel le débarcadère en face du pont de Saint-Nazaire et travailler avec le sergent Bellier de la gendarmerie locale.
Ils n'ont absolument aucun indice et vont mettre du temps à trouver une piste mais je pense que c'est souvent comme ça en réalité. Ce qui m'a gênée c'est que quasiment tous leurs témoins sont des amies ou amis d'enfance, j'en ai compté au moins cinq. Et puis, l'intrigue aurait mérité d'être un peu plus complexe car j'ai facilement trouvé le coupable.
Par contre, Jean-Pierre Praud a travaillé ses deux personnages principaux en tentant de leur donner du caractère. A suivre donc car j'ai acheté son deuxième roman policier qui ne peut être que meilleur.
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