>
Critique de Sio
La nouvelle coqueluche jeunesse, à n'en pas douter!
Starters présente un monde effroyablement manichéen; l'espérance de vie a très largement augmenté, et il n'est pas rare de croiser des vieillards de 200 ans qui, pour se changer les idées, louent les corps de gamins de 15-16 ans. Adieu jambes lourdes et poids des ans, bonjour jeunesse et vitalité!
Dans ce monde où les mineurs (les Starters) ne peuvent pas travailler pour préserver l'emploi des personnes âgées (les Enders), où les gens entre 20 et 90 ans ont tous disparu à cause d'une guerre nucléaire, il ne fait pas bon vivre et être orphelin est synonyme d'arrêt de mort. C'est malheureusement le cas de Callie, contrainte de louer son corps pour subvenir à ses besoins et à ceux de son petit frère, malade.
Elle évolue dans un monde injuste, ce qu'elle savait déjà, mais découvre que les plus retors ne sont pas nécessairement ceux que l'on croie. Lorsqu'elle découvre que sa locataire envisage d'utiliser son corps à des fins frauduleuses, elle tombe de haut; le thème est vraiment bien choisi et a de quoi faire froid dans le dos. Les dérives de la science utilisée à des fins peu recommandables et de la valorisation de la beauté sont clairement pointées du doigt ici, dans un portrait au vitriol d'une société qui pourrait être la nôtre. Une dystopie terrible et efficace, qui devrait en contenter plus d'un!
Lien : http://0z.fr/2OUEh
Starters présente un monde effroyablement manichéen; l'espérance de vie a très largement augmenté, et il n'est pas rare de croiser des vieillards de 200 ans qui, pour se changer les idées, louent les corps de gamins de 15-16 ans. Adieu jambes lourdes et poids des ans, bonjour jeunesse et vitalité!
Dans ce monde où les mineurs (les Starters) ne peuvent pas travailler pour préserver l'emploi des personnes âgées (les Enders), où les gens entre 20 et 90 ans ont tous disparu à cause d'une guerre nucléaire, il ne fait pas bon vivre et être orphelin est synonyme d'arrêt de mort. C'est malheureusement le cas de Callie, contrainte de louer son corps pour subvenir à ses besoins et à ceux de son petit frère, malade.
Elle évolue dans un monde injuste, ce qu'elle savait déjà, mais découvre que les plus retors ne sont pas nécessairement ceux que l'on croie. Lorsqu'elle découvre que sa locataire envisage d'utiliser son corps à des fins frauduleuses, elle tombe de haut; le thème est vraiment bien choisi et a de quoi faire froid dans le dos. Les dérives de la science utilisée à des fins peu recommandables et de la valorisation de la beauté sont clairement pointées du doigt ici, dans un portrait au vitriol d'une société qui pourrait être la nôtre. Une dystopie terrible et efficace, qui devrait en contenter plus d'un!
Lien : http://0z.fr/2OUEh
