>
Critique de Andarta
Avant toute chose, je remercie Babelio et les éditions du Sablier pour ce livre.
Il s'agit ici d'un ouvrage jeunesse poétique à souhait. L'histoire débute au moment où Pa et Lou entre dans la Vallée Perdue, lieu naturel et sauvage interdit à tout humain et gardée par la Reine des Neiges, elle-même secondée par les animaux dans sa tâche. le conte entier est une allégorie, un chant à la nature, à la liberté, une invitation au rêve… Lou et la Dame des Neiges peuvent discuter avec les animaux ; les saisons de la vallée, gouvernée par la Dame qui se consacre à sa tâche ; le dévouement des animaux envers la Reine ; la séduction innocente du petit garçon ; les calculs étranges et souvent absurdes de Pa… le tout se mélangeant dans un capharnaüm onirique surprenant et séduisant.
Alors oui, j'ai d'abord été surprise au premier abord. J'ai même eu un peu de mal à comprendre ce qu'il se passait par moment. Mais je lisais en tant qu'adulte cartésienne en prise avec le réel. En effet, pour apprécier ce conte, il faut lâcher prise, laisser son imagination vagabonder sur les sentes montagneuses, suivre Lou dans ses pérégrinations et ses rencontres, ne plus chercher du sens et de la raison là où il s'agit de rêverie et de poésie. Dès lors, j'ai trouvé ce conte magnifique. Et même si j'avais deviné très tôt la fin, j'ai tout de même été enchantée par ce petit voyage proposé par Jean Proal.
Maintenant, pour l'édition elle-même. La présentation est soignée, le toucher agréable. La mise en page est très confortable et ne fatigue pas à la lecture, ce qui est très bien pour de jeunes lecteurs. Aucune illustration à part la couverture, mais je dois dire qu'avec les belles et sensibles descriptions de l'auteur, ces dernières seraient superflues. Les chapitres sont aussi très courts, ce qui évite tout autant d'écoeurer un jeune lecteur tout en lui fixant des objectifs de lecture très raisonnables.
Un très joli conte, donc, très sympathique qui laisse la part belle à la rêverie avec pour seul guide, Lou aux cheveux rouges et aux dents plantées de travers.
Il s'agit ici d'un ouvrage jeunesse poétique à souhait. L'histoire débute au moment où Pa et Lou entre dans la Vallée Perdue, lieu naturel et sauvage interdit à tout humain et gardée par la Reine des Neiges, elle-même secondée par les animaux dans sa tâche. le conte entier est une allégorie, un chant à la nature, à la liberté, une invitation au rêve… Lou et la Dame des Neiges peuvent discuter avec les animaux ; les saisons de la vallée, gouvernée par la Dame qui se consacre à sa tâche ; le dévouement des animaux envers la Reine ; la séduction innocente du petit garçon ; les calculs étranges et souvent absurdes de Pa… le tout se mélangeant dans un capharnaüm onirique surprenant et séduisant.
Alors oui, j'ai d'abord été surprise au premier abord. J'ai même eu un peu de mal à comprendre ce qu'il se passait par moment. Mais je lisais en tant qu'adulte cartésienne en prise avec le réel. En effet, pour apprécier ce conte, il faut lâcher prise, laisser son imagination vagabonder sur les sentes montagneuses, suivre Lou dans ses pérégrinations et ses rencontres, ne plus chercher du sens et de la raison là où il s'agit de rêverie et de poésie. Dès lors, j'ai trouvé ce conte magnifique. Et même si j'avais deviné très tôt la fin, j'ai tout de même été enchantée par ce petit voyage proposé par Jean Proal.
Maintenant, pour l'édition elle-même. La présentation est soignée, le toucher agréable. La mise en page est très confortable et ne fatigue pas à la lecture, ce qui est très bien pour de jeunes lecteurs. Aucune illustration à part la couverture, mais je dois dire qu'avec les belles et sensibles descriptions de l'auteur, ces dernières seraient superflues. Les chapitres sont aussi très courts, ce qui évite tout autant d'écoeurer un jeune lecteur tout en lui fixant des objectifs de lecture très raisonnables.
Un très joli conte, donc, très sympathique qui laisse la part belle à la rêverie avec pour seul guide, Lou aux cheveux rouges et aux dents plantées de travers.
