Jim Messenger, comptable, célibataire, la quarantaine souffre d'une immense solitude dans l'anonymat de San Fransisco. Cette solitude va attirer son attention sur cette femme qui va devenir une énigme à ses yeux et cette énigme va se transformer en obsession. Lorsque
Mademoiselle Solitude disparaît, le voici parti sur ses traces dans sa ville natale perdue dans le désert. On y découvre une communauté soudée dans les secrets et les non-dits et surtout très hostile aux étrangers…
Avant de lire cette
Mademoiselle Solitude ( à l'intrigue et à la couverture assez fascinante), je ne connaissais pas du tout
Bill Pronzini qui est pourtant visiblement un auteur de roman noir établi, consacré aux USA et qui a sorti de nombreux polars en France.
Dans cette
mademoiselle Solitude parue en septembre dernier chez Denoël dans la collection Sueurs Froide, le talent de l'auteur saute immédiatement aux yeux.
Pronzini sait y faire pour jongler avec les codes habituels du roman noir ( la belle inconnue mystérieuse, le héros fade qui va vite tremper dans une histoire qui le dépasse, une communauté de ruraux qui ont la détente facile...), afin de trousser une histoire à la fois haletante et qui prend le temps de décrire les personnages et l'ambiance d'une ville perdue en plein désert, et lestée par un lourd secret.
Un lourd secret qui se dévoilera au fur et à mesure d'une intrigue maitrisée et captivante de bout en bout, et dont le dénouement un poil prévisible n'altère en rien le charme évident de cette
mademoiselle solitude.
Lien :
http://www.baz-art.org/archi.. Commenter  J’apprécie         180