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Critique de MIOP
Ce roman est d'une richesse hors du commun, offrant une multitude de scènes réalistes dans le décor grandiose des plaines de l'Ouest américain. le texte foisonne de portraits hauts en couleur : des ouvriers, des mineurs et des trappeurs mais aussi la mère, épouse soumise qui s'émancipe à la mort de son mari, le frère téméraire qui à sa sortie de prison va faire fortune dans l'immobilier ou Mernelle, la jeune soeur heureuse en ménage malgré son désir vain d'enfantement. Au lendemain de la guerre, le pays change, se modernise et la mutation sans appel du monde rural est décrite avec beaucoup de délicatesse.
Une des particularités du roman est dans sa construction dans la mesure où ce sont les cartes postales qui rythment la narration. Chaque chapitre est annoncé par l'une d'elles : évidemment celles que Loyal Blood, le principal protagoniste envoie à sa famille mais aussi celles que les autres personnages du récit s'adressent. le style est nouveau, la construction est dense et fragmentée par les cartes postales expédiées par les uns et les autres.
Une des particularités du roman est dans sa construction dans la mesure où ce sont les cartes postales qui rythment la narration. Chaque chapitre est annoncé par l'une d'elles : évidemment celles que Loyal Blood, le principal protagoniste envoie à sa famille mais aussi celles que les autres personnages du récit s'adressent. le style est nouveau, la construction est dense et fragmentée par les cartes postales expédiées par les uns et les autres.
