Très enthousiaste à la lecture des deux premiers tomes, je ne peux m'empêcher de ressentir une déception à la lecture de ce troisième roman.
Selon moi il est soit de trop - mais pour ce titre accrocheur "bleu blanc sang" il fallait une trilogie -, soit au contraire pas assez abouti.
Bertrand Puard lance en effet de nouvelles histoires, introduit de nouveaux personnages ma foi fort intéressants, et expose même avec brio une nouvelle passion : les échecs.
Mais cette fois-ci ça ne prend pas. L'intrigue semble bâclée, on a à peine le temps de découvrir les nouvelles têtes que le livre s'achève déjà, et dans le même temps les personnages auxquels on s'était attaché sont trop peu présents à mon goût... Quant à l'inévitable "méchant" de l'histoire, il est vraiment trop caricatural pour rester crédible ! Enfin, le lien à la peinture et à la belle personnalité de Justine, la peintre révolutionnaire, manque cruellement.
Dommage, je reste sur une touche négative alors que le début de cette trilogie m'avait réellement emportée.
Commenter  J’apprécie         50