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Critique de dancingbrave


Je ne sais pas quoi penser
Roman stupide au jeux de mots puérils (arheu arheu comme nous le dit justement « Paroles ») avec une seule et unique idée intéressante et profonde :

A cause du combat qu'ils mènent chaque jour, les clandestins sont les ultimes aventuriers de notre siècle et ils sont horriblement exploités.

Ou bien roman à prendre à un second degré vraiment bien caché ?

On sait qu'en mesurant une cabine téléphonique dans tous les sens, en multipliant le rapport de sa longueur par la moitié de la diagonale du cadran et en l'élevant à la puissance du nombre d'or, on peut trouver la distance séparant la pointe de la pyramide de Khéops du sommet du cratère Clavius sur la lune le jour de son apogée.
De même en triturant copieusement un texte on peut y trouver des sens cachés. Je m'y risque tout de même :
Ce roman pourrait être un éloge de la compassion, du bonheur qu'elle peut procurer et du pas immense qu'elle peut faire sur la voie de l'éveil.
Car notre fakir n'est pas indien pour rien et nous savons l'importance de cette voie pour l'hindouisme et le bouddhisme et l'importance qu'elle devrait avoir pour nous aussi.
Mais nous pouvons aller encore plus loin. Ajatashatru est certes indien mais il n'est pas fakir pour rien, car le fakir est un yogi qui chemine du côté obscur de la force ; un yogi qui atteint la maîtrise de son esprit, non pas pour le salut de son âme et l'extinction du Samsara, mais pour le profit immédiat et sordide, utilisant sa maîtrise acquise pour duper et exercer le pouvoir.

Or quand Ajatashatru vient en aide à autrui ce n'est pas le bonheur de l'autre mais le sien propre qu'il recherche. Ce qu'il cherche c'est le plaisir de s'envoler sur son nuage.

Et oui Ajatashatru tu es démasqué !

Ainsi donc tu vas comprendre que tes talents pourrait être utilisés pour le bien d'autrui mais fakir tu es, fakir tu resteras, tu feras donc un pas sur une autre voie ; mais toujours pas sur la bonne.

Serions-nous la devant un roman de mise en garde de la fausse voie, à ne pas suivre, lorsque l'on veut venir en aide ? Sur l'ineptie qui dirige les hommes dans leurs actes solidaires ? Chaque action menée en faveur des clandestins, chaque geste motivé par la sauvegarde de la planète, de la faune, de la flore, de la paix et, à la fin, de l'humanité est il vraiment un acte gratuit, un acte de véritable sauvetage désintéressé ?

Ce serait vraiment splendide que ce roman soit un message sous forme de mise en garde mais franchement j'ai peur de m'égarer et que, comme l'a dit « isabelleisapure », seul le titre de ce roman puisse expliquer son succès.
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