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Critique de Yoda_Bor
C'est avec grand plaisir que je suis repartie suivre les aventures de Lyra dans un univers la fois proche du notre et pourtant si différent.
En effet, dans cet Oxford là, tous les humains vivent avec un dæmon, un compagnon qui apparait sous l'apparence d'un animal et dont la forme se fige à la puberté.
Lyra et Pantalaimon y vivent une existence assez paisible, coincés dans un Collège dont tous les membres leur vouent une affection certaine mais assez maladroite, ces grands gaillards ne sachant pas vraiment comment s'occuper d'une petite fille à l'imagination débordante dont le plus grand plaisir est de courir les rues avec son copain Roger pour y affronter les gitans à coup de batailles homériques.
Pourtant, son univers bien rangé est en train de basculer, le Maitre du Collège tente d'assassiner son oncle avant que celui-ci ne disparaisse dans le Nord, les enlèvements d'enfants se multiplient et Madame Coulter, si douce et si gentille, vient l'emporter pour lui faire découvrir le monde.
Ce premier tome d'une trilogie m'a parfois paru un peu déconcertant. Suivre le raisonnement d'une fillette, même si celle-ci est particulièrement débrouillarde (et à la limite de l'insupportable), est plutôt compliqué parce que elle-même se focalise sur des choses sans intérêt alors que j'aurais aimé qu'elle se concentre sur le principal.
Mais c'est tout l'univers mis en place par l'auteur qui m'a séduite. On passe d'un endroit assez renfermé, comme Jordan College, à Londres, puis, d'un seul coup, on embarque avec les gitans vers le Nord et on rencontre des sorcières, des ours en armure, un aéronaute et on comprend peu à peu que cette histoire de Poussière cache quelque chose de très creusé.
Même si Lyra ne s'y intéresse pas, on peut sentir que l'intrigue politique est importante, les différentes factions n'agissant qu'en faisant attention aux mouvements des autres. Et, au fur et à mesure qu'on en apprend plus sur la Poussière, on se rend compte que Philip Pullman en tire un parallèle avec la religion qui fait de ce livre une oeuvre particulièrement riche et dont le niveau de lecture peut vraiment varier selon ce qu'on y cherche, notamment dans ses derniers chapitres particulièrement riches.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
En effet, dans cet Oxford là, tous les humains vivent avec un dæmon, un compagnon qui apparait sous l'apparence d'un animal et dont la forme se fige à la puberté.
Lyra et Pantalaimon y vivent une existence assez paisible, coincés dans un Collège dont tous les membres leur vouent une affection certaine mais assez maladroite, ces grands gaillards ne sachant pas vraiment comment s'occuper d'une petite fille à l'imagination débordante dont le plus grand plaisir est de courir les rues avec son copain Roger pour y affronter les gitans à coup de batailles homériques.
Pourtant, son univers bien rangé est en train de basculer, le Maitre du Collège tente d'assassiner son oncle avant que celui-ci ne disparaisse dans le Nord, les enlèvements d'enfants se multiplient et Madame Coulter, si douce et si gentille, vient l'emporter pour lui faire découvrir le monde.
Ce premier tome d'une trilogie m'a parfois paru un peu déconcertant. Suivre le raisonnement d'une fillette, même si celle-ci est particulièrement débrouillarde (et à la limite de l'insupportable), est plutôt compliqué parce que elle-même se focalise sur des choses sans intérêt alors que j'aurais aimé qu'elle se concentre sur le principal.
Mais c'est tout l'univers mis en place par l'auteur qui m'a séduite. On passe d'un endroit assez renfermé, comme Jordan College, à Londres, puis, d'un seul coup, on embarque avec les gitans vers le Nord et on rencontre des sorcières, des ours en armure, un aéronaute et on comprend peu à peu que cette histoire de Poussière cache quelque chose de très creusé.
Même si Lyra ne s'y intéresse pas, on peut sentir que l'intrigue politique est importante, les différentes factions n'agissant qu'en faisant attention aux mouvements des autres. Et, au fur et à mesure qu'on en apprend plus sur la Poussière, on se rend compte que Philip Pullman en tire un parallèle avec la religion qui fait de ce livre une oeuvre particulièrement riche et dont le niveau de lecture peut vraiment varier selon ce qu'on y cherche, notamment dans ses derniers chapitres particulièrement riches.
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